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Amnesty accuse les EAU de violations de droits humains

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L’Organisation non gouvernementale Amnesty International a publié ce mardi 18 février 2020 son rapport pour l’année 2019 sur les droits humains dans la Zone Moyen-Orient et Afrique Du Nord (MENA).

Dans le rapport intitulé “ les droits humains au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Rétrospective 2019”, Amnesty accuse les autorités des Emirats arabes unis de violations de droits humains.

L’ONG présente dans plus de 80 pays dans le monde estime dans son rapport que les autorités aux Emirates arabes unis ont restreint de manière arbitraire la liberté d’expression et d’association, en utilisant les dispositions pénales relatives à la diffamation et les lois antiterroristes pour arrêter, poursuivre en justice, condamner et emprisonner des personnes critiques à l’égard du gouvernement.

Amnesty International a déclaré avoir soutenu une action en justice contre le ministère israélien de la Défense pour lui demander d’annuler la licence d’exportation de NSO, une entreprise qui développe des logiciels d’espionnage.

Facebook et WhatsApp ont déposé une plainte contre cette société devant un tribunal fédéral des États-Unis au motif que, travaillant pour Bahreïn, les Émirats arabes unis et d’autres pays, NSO aurait pris pour cible 1 400 appareils de particuliers, utilisés notamment par des journalistes, des militant·e·s des droits humains et des opposant·e·s politiques de nombreux pays, dont Bahreïn et les Émirats arabes unis.

Une enquête de Reuters a révélé que les Émirats arabes unis étaient impliqués dans une initiative dans le cadre de laquelle des agents américains du renseignement auraient aidé les Émirats à maintenir sous surveillance des militant·e·s des droits humains et d’autres personnes dans le monde entier, sans qu’aucun contrôle judiciaire ne soit exercé.

Amnesty a souligné que les travailleurs migrants, qui formaient l’immense majorité de la main-d’œuvre dans le secteur privé, étaient toujours en butte à l’exploitation et aux mauvais traitements.

Les Émirats arabes unis sont restés membres de la coalition internationale dirigée par l’Arabie saoudite engagée dans le conflit armé au Yémen.

Le rapport a ajouté qu’Abu Dhabi avait  soutenu l’ »Armée nationale libyenne » dirigée par Khalifa Haftar, qui a commis de graves violations du droit international en Libye.