موقع إخباري يهتم بفضائح و انتهاكات دولة الامارات

Appel à un sit-in devant l’ambassade des EAU à Londres pour protester contre les violations d’Abu Dhabi

102

La Campagne internationale pour la liberté dans les Émirats a appelé à un sit-in le 7 janvier, devant l’ambassade des Émirats Arabes Unis à Londres , pour manifester contre les violations des droits de l’homme.

La campagne a souligné qu’elle a formulé une liste de revendications pour la nouvelle année qui sera présentée au gouvernement. La liste vise à répondre aux violations des droits humains commises par les Emirats Arabes Unis contre les citoyens et expatriés.

La campagne internationale a déclaré: « cet événement a pour but de transmettre cette liste à l’ambassade,  tout en se rappelant les citoyens émiratis qui souffrent toujours du régime autoritaire des EAU. »

La liste de revendications comprend: la libération d’opposants politiques injustement détenus, l’interdiction de la torture contre les prisonniers, l’amélioration des lois du travail pour les travailleurs migrants et l’arrêt de la vente d’armes militaires à la coalition saoudo-émiratie dans sa guerre criminelle contre le Yémen.

La campagne internationale a appelé les militants des droits humains à se réunir devant l’ambassade le 7 janvier entre (17h30 – 19h00 GMT).

Le Service de sécurité de l’État des Émirats arabes unis a arrêté des dizaines de citoyens émiratis depuis 2012 pour avoir exprimé leur opinion.

Lors d’un procès célèbre en 2013, connu sous le nom de « EAU 94″, un groupe de 94 universitaires et activistes a été arrêté et accusé de  » tentative de renverser le régime ».

Le procès a été marqué par de nombreuses irrégularités et la procédure fut déficiente et inique. Le système judiciaire aux Émirats n’est ni indépendant ni impartial, les tribunaux semblant souvent se contenter de valider les décisions prises par l’exécutif.

Trop souvent, les accusés ne peuvent pas consulter leur avocat et n’ont pas le droit de faire appel de leur condamnation. Dans de nombreuses affaires, les poursuites se fondent sur des “aveux” obtenus sous la contrainte pour condamner les prévenus, en violation du droit international relatif aux droits humains.