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Des appels à la fermeture du bureau régional de Twitter aux Émirats arabes unis

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Un Hashtag a été lancé sur Twitter sous le thème de #هنتكلم #wewillspeak avec lequel ont intéragi de nombreux internautes arabes qui appellent à fermer le bureau régional de Twitter aux Émirats arabes unis

Cela intervient après la suppression par Twitter des milliers de comptes, le 20 septembre en cours, qui étaient administrés depuis l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et l’Égypte, et ce dans le but de manipuler l’opinion publique au sujet de la crise du Golfe et celle du Yémen.

Parmi les comptes supprimés figurent celui de l’ancien conseiller auprès de la cours royale Saoud al-Qahtani qui a été démis de ses fonctions au motif de l’implication présumée dans le meurtre de Khashoggi en octobre 2018. Twitter a indiqué dans son communiqué:” le compte de Saoud al-Qahtani a été suspendu à titre permanent à cause de ses violations des politiques de Twitter “.

En novembre passé, l’organisation de défense des droits humains “Sky Line International” a exprimé sa vive préoccupation face aux informations indiquant que les Émirats arabes unis jouent un rôle important dans l’arrestation et la torture d’opposants saoudiens.

L’organisation basée à la capitale suédoise Stockholm a demandé à l’entreprise de Twitter d’agir rapidement afin de fermer son bureau régional aux Émirats, et d’ouvrir immédiatement une enquête sur les violations des droits à la protection de la vie privée qui ont provoqué l’arrestation et l’assassinat de nombreux internautes, et enfin de tenir responsables les personnes impliquées dans cette affaire.

Des dizaines de milliers de militants ont lancé une campagne sur Twitter exigeant le transfert du siège régional de la société au Moyen-Orient de l’émirat de Dubaï pour protester contre les violations des droits de l’homme aux Emirates arabes unis.

Les internautes ont tweeté sous plusieurs hashtags, appelant le réseau social à déplacer son siège de Dubaï en Tunisie ou au Koweït, notamment  #Change_Twitter_Dubai”، ”#StopTwitterMENAOffice”.

Les activistes ont appelé à intensifier la pression sur Twitter afin de transférer son siège du Moyen-Orient de Dubaï, accusant  l’administration de fermer les comptes d’influenceurs et activistes.

Twitter a annoncé avoir supprimé plusieurs milliers de comptes liés à des Etats étrangers et accusés de répandre des fausses informations sur le réseau social.

“En accord avec notre politique concernant la manipulation sur notre plateforme, nous avons suspendu de façon permanente tous ces comptes”, a annoncé Twitter.

Le réseau social a précisé avoir supprimé 267 comptes émiratis et égyptiens, 4 258 comptes émiratis, 259 comptes espagnols liés au Parti Populaire (conservateur), 1 019 comptes équatoriens et six comptes saoudiens, en plus des 200 000 comptes chinois dont le réseau social avait déjà annoncé la suspension en août.

Les 267 comptes émiratis et égyptiens étaient impliqués “dans une opération de désinformation visant notamment le Qatar et d’autres pays comme le Yémen”.

Ces comptes, qui avaient été “créés et gérés” par Dot Dev, une entreprise technologique basée dans ces deux pays, “amplifiaient des messages de soutien au gouvernement saoudien”.

Twitter a également suspendu 4 258 comptes fictifs venus des Emirats arabes unis qui propageaient de fausses informations sur la guerre au Yémen, dans laquelle intervient Ryad depuis 2015 à la tête d’une coalition en soutien au pouvoir, contre les rebelles soutenus par Téhéran.

Six comptes liés aux médias d’Etat saoudiens ont également été désactivés pour “leurs efforts coordonnés visant à amplifier des messages avantageux pour le gouvernement saoudien”.

Selon Twitter, les comptes se présentaient comme “des organes journalistiques indépendants tout en publiant des propos favorables au gouvernement saoudien”.

Le journal américain New York Times a révélé dans son édition du vendredi 31 août 2018 une grave affaire d’espionnage dans laquelle sont impliquée les Emirats Arabes Unies.

Depuis de longs mois, les dirigeants des EAU se sont tournés vers des logiciels espions israéliens du groupe NSO, selon le New York Times pour espionner les responsables de nombreux pays.

Il est à rappeler que la découverte du logiciel espion le plus sophistiqué jamais détecté sur iPhone, Pegasus, a été à l’origine de la découverte de son créateur : la start-up NSO, une société israélienne dont la marque de fabrique semble être la culture du secret.