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Des responsables émiratis impliqués dans la traite sexuelle des femmes yézidies

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Le chef de la Maison Yazidi en Irak Saleh Hussein, a dévoilé que des responsables des Emirats arabes unis avaient acheté des femmes Yezidi, kidnappées et vendues par l’Etat islamique (EI).

Hussein a déclaré que des responsables des Emirats Arabes Unis, d’Arabie saoudite et de Jordanie avaient acheté des captives yézidies par les djihadistes de l’organisation Etat islamique (EI) en Irak et en Syrie.

L’agence de presse irakienne Iraqinews est parvenue à se procurer une liste établie par l’organisation Etat Islamique, fixant le prix de vente des femmes Yézidis en tant qu’esclaves. Selon leur âge, les femmes peuvent être achetées pour un prix variant de 35 à 138 euros.

En août 2014, des combattants  de l’EI ont envahi le mont Sinjar, fief de cette minorité religieuse kurdophone dans le nord de l’Irak, tuant des milliers d’entre eux et enlevant des milliers de femmes et d’adolescentes pour les réduire à l’état d’esclaves sexuelles.

Un rapport a révélé que les prix des yézidis sur les marchés de l’Etat islamique à Deir Ezzor s’élèvent  à 10 000 dollars, selon l’activiste yézidien Ali Khansouri.

Al-Khansouri a expliqué que les achats sont généralement effectués par l’intermédiaire  des trafiquants syriens.

En 2017, les organisations occidentales de défense des droits de l’homme ont lancé une campagne internationale de boycott des Emirats Arabes Unis, visant à sensibiliser l’opinion publique occidentale sur les violations des droits humains dans le pays.

La Campagne internationale pour le boycott des émirats (ICBU), a dénoncé les Emirates Arabes Unis pour leur «piètre bilan en matière de droits de l’Homme»,  notamment en ce qui concerne la traite des êtres humains, l’esclavage moderne, ainsi que l’exploitation volontaire et forcée de prostituées.

En juillet 2017, Al Jazeera a publié un article d’un journal européen révélant que les EAU forçaient les filles mineures à se prostituer, affirmant que l’économie du pays dépendait de la prostitution internationale.

Un citoyen émirati a déclaré au journal que le gouvernement des Émirats arabes unis avait emmené des filles d’Inde, de Chine, d’Europe de l’Est, de Russie et d’Afrique et les avait maintenues enfermées dans des appartements de prostitution pendant des années.

Des activistes des droits de l’homme aux EAU ont affirmé que la prostitution à Dubaï est « essentielle pour les investissements et les investisseurs” selon une enquête publiée par BBC.

Les statistiques montrent que plus de 80% de la population de l’émirat de Dubaï sont des étrangers, dont au moins 2% de prostituées, selon le site hébreux « Middle News ».

Le journal britannique The Guardian a publié un reportage intitulé « Nightlife in Dubai », dans lequel le journaliste William Butler a parlé de la sexualité dans l’émirat de Dubaï, après y avoir vécu pendant quatre années.

Le Comité des droits de l’enfant du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme s’est déclaré préoccupé par la traite et l’exploitation sexuelle continues d’enfants et de mineurs aux Émirats arabes unis.

En mai 2018, une crise diplomatique a éclaté entre les Émirats arabes unis et l’Ouganda. Les membres du  parlement ougandais ont demandé la création d’un comité chargé de surveiller la situation des femmes vendues sur les marchés d’esclaves dans l’émirat de Dubaï.