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Jared Kushner rencontre MBZ au Maroc

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Jared Kushner, conseiller principal du président Donald Trump, est arrivé au Maroc jeudi 1er août et a rencontré le cheikh Mohammed bin Zayed Al Nahyan (MBZ) des Emirats arabes unis arrivé pour sa part en visite privée dans le royaume, a déclaré un fonctionnaire de l’administration au Jerusalem Post.

Le responsable américain effectue une tournée dans plusieurs Etats de la région, pour promouvoir le plan de paix de Washington, qui vise à liquider la cause palestinienne.

Le journal a ajouté que les rencontres avec Cheikh Mohammed bin Zayed Al Nahyan et le ministre omanais étaient initialement prévues à Abou Dhabi aux Emirats arabes unis.

Les médias émiriens n’ont pas commenté la réunion.

Selon un haut responsable, ces rencontres ont été « extrêmement productives » et entrent dans la cadre du suivi de la conférence « Paix et prospérité » de Bahreïn.

Jared Kouchner était accompagné par le vice-président Avi Berkowitz, l’envoyé spécial pour le processus de paix au Moyen-Orient, Jason Greenblatt, et de l’envoyé spécial de l’Iran, Brian Hook.

La semaine dernière, le journal israélien, citant un haut responsable américain, a rapporté que la visite de Kushner au Maroc a pour but de finaliser le volet économique du plan de paix et de discuter des ressources possibles pour financer la vision de l’administration américaine.

Les quatre envoyés américains ont également discuté de l’endroit où les fonds devraient être basés, et ont soutenu leur implantation à Bahreïn pour montrer que les pays de la région soutiennent ce plan, a déclaré le responsable.

Les responsables palestiniens ont appelé les responsables arabes à ne pas rencontrer Kouchner et ses compagnons et à rejeter l’accord du siècle visant à  liquider la cause palestinienne et à accélérer le rythme de la normalisation entre les pays arabes et Israël.

Des sources ont révélé que les propositions de Mohammed bin Zayed étaient derrière ce plan de paix.

Le New York Times a rapporté que Kouchner s’était inspiré des propositions de Ben Zayed pour régler le conflit israélo-palestinien.

Le journal a ajouté que ces propositions ont été rejetées par l’administration de l’ancien président Barack Obama.

L’administration américaine envisageait d’annoncer l’accord du Siècle sera après le mois de Ramadan, mais elle est revenue sur la décision après l’échec du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou à  à former un gouvernement.

Des sources israéliennes ont également confirmé que les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite avaient accepté l’accord du siècle du président américain Donald Trump.

Le site web israélien Debka que de hauts responsables israéliens et américains ont déclaré que le plan du président américain Donald Trump pour résoudre le conflit israélo-palestinien serait annoncé le mois prochain.

Au cours des dernières semaines, les États-Unis ont reçu des commentaires de plusieurs pays du Moyen-Orient sur le projet de plan qui a été présenté à l’atelier.

Trump a discuté de ce projet avec le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman et le prince héritier d’Abou Dhabi, Mohammed bin Zayed, l’émir du Qatar Tamim bin Hamad et le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi, ainsi qu’avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

Selon le site, bin Salman et bin Zayed ont accepté le plan, tandis que le président turc Recep Tayyip Erdogan a refusé d’assister aux réunions et de discuter du plan.

Un document contenant les « points principaux » du prétendu « accord du siècle » de l’administration Trump a été publié. Il expose un projet de solution à deux États prévoyant la création d’un État démilitarisé de « Nouvelle Palestine », l’annexion par Israël de toutes les colonies de peuplement en Cisjordanie, un accord foncier avec l’Égypte et des capitales partagées à Jérusalem

Le plan appelle à la création d’un État palestinien en Cisjordanie et à Gaza, et cède à Israël tous les territoires occupés par les blocs et colonies de peuplement.

Jérusalem sera une capitale partagée pour Israël et la Nouvelle Palestine. L’accord souligne que Jérusalem « ne sera pas divisée ».