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 La Campagne internationale pour le boycott des Emirats arabes unis (ICBU) accuse les EAU d’importer illégalement du pétrole libyen

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Un rapport de la Campagne internationale pour le boycott des Emirats arabes unis (ICBU), publié lundi, accuse les Emirats arabes unis d’importer de façon illégale du brut extrait en Libye et de soutenir les combats internes en finançant le maréchal Khalifa Haftar.

Le rapport montre un contrat pétrolier signé entre la Benghazi Oil Corporation (BPC) et la société Solaco, enregistrée à Dubaï, qui implique l’exportation, depuis l’ouest libyen, de deux millions de barils de pétrole vers des terminaux détenus par les Emirats arabes unis. L’huile est transportée du port de Marsa Al Haqqa, contrôlé par les forces de Khalifa Haftar.

Le document ajoute qu’une fois aux Emirats, le combustible est vendu en marge des exigences du marché.

L’ouest libyen est contrôlé d’une main de fer par le maréchal Haftar.

De son côté, Tripoli, à l’est, accuse le pouvoir de l’ouest d’avoir monté une société publique du pétrole, parallèle à la NOC reconnue par les Nations unies. Depuis plusieurs mois, la NOC n’a eu de cesse de signaler la vente illégale du pétrole libyen à des réseaux de contrebande, notamment italiens.

« Les Emirats arabes unis sont réputés pour avoir acheté et vendu du pétrole de contrebande en provenance de Libye, d’Irak, d’Iran et du Yémen et pour avoir falsifié tous les documents pour en faciliter la commercialisation et la vente. La vente illégale du pétrole de contrebande constitue une violation des résolutions du Conseil de sécurité », indique le document.

L’ICBU est une organisation composée de journalistes, militants des droits de l’homme ou encore de victimes des Emirats Arabes Unis pour sensibiliser aux violations des droits de l’homme, ainsi que du droit international par le pays.

L’organisation travaille avec les décideurs, les organisations, les mouvements de plaidoyer et d’autres organismes internationaux.

En juin, Mustafa Sanallah, président de la National Oil Corporation (Libye), a averti que les Émirats arabes unis commenceraient à acheter et vendre le pétrole du pays par le biais des milices de son allié, Khalifa Hifter Al-Tameh, afin de contrôler le secteur pétrolier.

Dans une interview accordée au journal britannique Times, Sanallah a déclaré que la milice de Haftar avait signé des accords avec des sociétés égyptiennes et des Émirats arabes unis pour vendre le pétrole libyen à 55 dollars le baril, tandis que la vendait le pétrole à 62 dollars le baril.

Le membre du Conseil d’Etat suprême Kamal Jatlawi a souligné que le conflit à Tripoli avait pour objectif de contrôler la richesse de la Libye en pétrole et en gaz.