موقع إخباري يهتم بفضائح و انتهاكات دولة الامارات

Le ministère émirati des Affaires étrangères attaque les ONGs

115

Le ministère émirati des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, a rejeté les allégations relatives au procès d’Ahmed Mansoor, en déclarant que ces allégations étaient  » “sans fondement”.

Le ministère a affirmé que  » toutes les mesures prises par le système judiciaire des EAU contre Mansoor, à partir de l’enquête et de la mise en accusation et jusqu’à la décision du tribunal, s’inscrivent dans le cadre juridique défini par la législation nationale pertinente « .

La déclaration des EAU a attaqué les organisations internationales des droits de l’homme en disant que « les EAU, dans leur réponse aux procédures spéciales, ont réfuté toutes les allégations à l’affaire, qui sont des allégations sans fondement qui ont été publiées par certaines ONG dans leurs rapports, selon son propre agenda dans le but de déformer et de falsifier les faits. « 

En octobre, 142 organisations ont appelé dans un courrier adressé au président émirati, Cheikh Khalifa ben Zayed Al Nahyane, les Émirats arabes unis à libérer l’éminent défenseur des droits humains Ahmed Mansoor, et mettre fin à son incarcération injuste avant son 50ème anniversaire le 22 octobre.

L’état de santé de Mansoor, qui a été maintenu en isolement cellulaire pendant de longues périodes, est une source de grave préoccupation pour Human Rights Watch.

 “Alors que les EAU se présentent comme un État tolérant et respectueux des droits de ses citoyens, le défenseur des droits humains Ahmed Mansoor s’apprête à passer son cinquantième anniversaire en isolement cellulaire dans des conditions déplorables”, a déclaré Sarah Leah. Whitson, directrice de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord à Human Rights Watch.

Le 20 mars 2017, les forces de sécurité ont arrêté Ahmed Mansoor, qui s’était exprimé pacifiquement en faveur de réformes. En mai 2018, ä l’issue d’un procès à huis clos, il a été condamné à 10 ans de prison pour avoir insulté le “statut et le prestige des Émirats arabes unis et leurs symboles”. Le 31 décembre 2018, la Cour suprême fédérale, juridiction de dernier ressort  dans les affaires de sûreté de l’État, a confirmé cette peine.

Parmi les autres organisations signataires de la lettre figurent Amnesty International, Human Rights watch et Gulf Center for Human Rights.