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Libye: le Conseil d’État recommande au gouvernement de rompre ses relations avec les EAU

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Le Haut Conseil d’État libyen a recommandé au Conseil présidentiel du gouvernement d’entente nationale de rompre les liens avec les Émirats arabes unis (ÉAU) et de considérer la Libye en état d’ « hostilité et de guerre » avec les ÉAU, tout en se réservant le droit de répondre à toute agression par les moyens garantis par la Charte des Nations unies (ONU).

C’est ce qui ressort d’un communiqué du Haut Conseil d’État après la fin de sa quarante-huitième session, selon son bureau de presse, mardi.

Le Conseil a appelé à « prendre toutes les mesures juridiques dans les enceintes internationales contre les ÉAU, car il s’agit d’un partenaire direct essentiel dans l’agression lancée contre Tripoli, et dans le massacre de l’académie militaire en particulier ».

L’académie militaire de Tripoli a été ciblée, samedi matin, par un tir de missile qui a tué 30 étudiants et en a blessé 33 autres.

Le gouvernement libyen a annoncé, dimanche, que l’attaque avait été menée par un drone de fabrication chinoise, que les Émirats ont fourni aux forces de Khalifa Haftar.

Il a également recommandé de « réévaluer les relations avec tous les pays qui aident ou communiquent avec le criminel de guerre rebelle (en référence à Haftar), et de considérer ces actions comme une violation de l’accord politique ».

Le Conseil a ajouté qu’il avait noté que « la mission de soutien de l’ONU en Libye a dépassé les tâches qui lui ont été confiées, en supervisant les forums économiques sans inviter les autorités officielles … signifiant sa transformation du rôle d’assistant à la création de l’État au rôle d’administration de l’État, ce qui est considéré comme une violation de l’accord politique ».

Le Conseil a déclaré accepter toute mesure compatible avec l’accord politique et son opposition à tout ce qui va à son encontre.

Depuis le 4 avril, les forces de Haftar mènent une attaque meurtrière pour s’emparer de Tripoli et des villes sous le contrôle du gouvernement d’entente nationale internationalement reconnu.

Cette attaque a avorté les efforts déployés par l’ONU pour organiser une conférence de dialogue entre les Libyens, dans le cadre d’une feuille de route internationale pour faire face au conflit libyen.