موقع إخباري يهتم بفضائح و انتهاكات دولة الامارات

Colère populaire aux Emirats Arabes Unis: “pourquoi perdre nos jeunes dans des guerres absurdes?”

99

Les Emiratis sont sous le choc après le meurtre de six soldats émiratis.

L’écrivain émirati, Ahmed al-Shaiba al-Naimi a écrit sur Twitter:  « Pourquoi perdons-nous nos jeunes dans ces guerres?. Al Naimi a appelé tous les responsables des Emirats Arabes Unis à prendre des mesures pour protéger les citoyens et la réputation du pays.

Les Emirats Arabes Unis ont annoncé, vendredi, que 6 soldats émiratis ont été tués dans la collision de plusieurs véhicules militaires en « territoires d’opérations ».

L’agence de presse émiratie, WAM (Officiel), n’a pas précisé le lieu exacte de cette collision mais il est très probable qu’il s’agisse du Yémen où les Emirats Arabes Unis sont la deuxième plus grande force militaire menant les opérations contre les Houthis depuis plus de 4 ans.

La coalition arabe apporte depuis mars 2015 son appui aux forces gouvernementales yéménites contre les combattants houthis accusé d’être soutenus par l’Iran.

Le conflit armé au Yémen a, ainsi, engendré la mort de 70 mille personnes depuis début 2016 d’après les estimations onusiennes de juin 2019.

Des sources locales ont révélé qu’un véhicule blindé yéménite s’est explosé jeudi dans la ville d’Aden contrôlée par les forces du « Conseil de transition du Sud », soutenues par les emirats arabes unis.

En Libye, les EAU soutiennent également le général Khalifa Haftar, dans sa guerre contre le gouvernement libyen d’union nationale.

Les forces armées des EAU utilisent la base militaire d’Al-Kharouba, située à environ 1 300 kilomètres au sud-est de la capitale Tripoli, pour transporter des armes, des experts militaires et des officiers soutenant Haftar dans sa guerre contre les villes libyennes.

Un porte-parole du gouvernement d’union nationale, Mustafa al-Mujai, a menacé de prendre pour cible la base d’Al-Kharrouba, dans les Émirats arabes unis.

Le président du Somaliland, Ahmed Mahamoud Silanyo, a autorisé les Émirats arabes unis à installer une base aéronavale à Berbera, la capitale économique de ce territoire qui, en 1991, a déclaré de manière unilatérale son indépendance du reste de la Somalie.

C’est la deuxième base de ce type établie par les forces émiraties dans la Corne de l’Afrique.

Depuis avril 2015, elles sont déjà installées dans le port érythréen d’Assab, qu’elles utilisent comme base arrière pour les opérations menées au Yémen, au sein de la coalition dirigée par l’Arabie saoudite, opposée aux rebelles houthistes.

En échange de la modernisation du port d’Assab et de l’aéroport international d’Asmara, de la fourniture d’une aide financière et d’un approvisionnement pétrolier, l’Érythrée permet ainsi aux Émiratis d’utiliser pour trente ans, et comme bon leur semble, leurs installations.

Les Émirats arabes unis ont également demandé à Djibouti d’installer une base militaire pour surveiller la situation à Aden, mais les autorité ont refusé. Ils ont simplement accordé aux forces saoudiennes et émiraties le droit d’utiliser une petite installation militaire dans la région de Harmous, près du camp de Limone occupé par les États-Unis.

Les observateurs confirment que les EAU ont perdu dans leurs interventions militaires hors de ses frontières depuis 2015 environ 111 membres de ses forces militaires, principalement au Yémen.

Les Émirats arabes unis ont trois types de troupes au Yémen: le premier groupe compte 1 500 soldats et officiers de l’armée des Émirats arabes unis qui effectuent souvent des missions de formation.

La seconde force est composée de jeunes yéménites qui reçoivent une formation, un financement, un armement et des ordres des Émirats arabes unis et ne sont pas sous la supervision du commandement de l’armée yéménite.

La troisième force, composée de mercenaires internationaux, a recruté environ 1 800 mercenaires en provenance de Colombie, du Panama, d’El Salvador, du Chili et de l’Érythrée, fait partie de la structure de la garde présidentielle des Émirats arabes unis.

Les EAU ont également engagé d’anciens officiers américains ayant combattu en Irak et en Afghanistan pour renforcer les capacités de leurs forces au Yémen.