موقع إخباري يهتم بفضائح و انتهاكات دولة الامارات

Coronavirus: L’Expo 2020 de Dubaï reportée

317

Les EAU ont recouru à leurs mercenaires en Europe pour justifier le report de l’Exposition universelle, prévue à Dubaï en octobre prochain.

Parmi eux, le journaliste français George Malbrino, connu pour ses liens étroits avec le régime émirati.

Malbrino a écrit sur Twitter que le report de la Dubai Expo était attendu à cause de l’épidémie du virus Corona.

L’exposition universelle 2020, prévue à partir de cet automne à Dubaï, devrait être reportée de quelques mois à un an en raison de la pandémie en cours de coronavirus, a-t-on appris lundi de trois sources proches du dossier.

Les organisateurs de l’Expo 2020 de Dubaï attendaient 11 millions de visiteurs étrangers pour cette manifestation réunissant 192 pays et présentée comme un joyau de la culture, des affaires et de la technologie.

Selon les sources, le comité directeur d’Expo 2020, composé de représentants des Emirats arabes unis et ceux d’autres pays participant, devrait recommander un report de l’événement lors de sa réunion prévue ce lundi.

Sollicité, un porte-parole d’Expo 2020 n’a pas souhaité s’exprimer.

La décision finale devra être entérinée par les Etats membres du Bureau international des expositions (BIE), ont précisé les sources.

L’Expo 2020, initialement prévue du 20 octobre au 10 avril 2021, est l’un des derniers grands évènements à être encore officiellement programmé alors que la pandémie de coronavirus affecte plus 720.000 personnes et a fait près de 34.000 morts à dans le monde ce stade.

La pandémie du nouveau coronavirus frappe de plein fouet les deux mamelles de l’économie de Dubaï: le commerce et le transport aérien, les fiertés de la cité-Etat la moins dépendante du pétrole dans le Golfe.

Dans ce pilier des Emirats arabes unis, une fédération de sept membres, les centres commerciaux seront fermés à partir de mercredi et la compagnie aérienne Emirates, joyau de la couronne de l’économie locale, a cessé de voler ou presque.

Quelques jours après avoir interdit l’entrée aux étrangers, y compris les résidents, l’émirat a déclaré qu’il fermerait ses aéroports aux vols commerciaux et limiterait l’activité des restaurants aux livraisons à domicile.

La décision a eu un effet immédiat avec des centres commerciaux désertés ou presque lundi.

Dotée de l’économie la plus diversifiée du Golfe, Dubaï tire 94 % de ses recettes publiques de sources non pétrolières, qui constituent également le gros de son PIB.

La cité-Etat se présente comme une plaque tournante mondiale pour le tourisme, le commerce et la finance, et possède l’un des plus grands marchés immobiliers de la région.

Elle a accueilli l’année dernière 16,8 millions de visiteurs. Mais avec le nouveau coronavirus, des centaines d’hôtels, de restaurants et de lieux de divertissement, ont été désertés.

Emirates, la plus importante compagnie aérienne du Moyen-Orient, qui a transporté quelque 90 millions de passagers l’année dernière, a pratiquement cessé de voler. L’aéroport de Dubaï, le premier du monde en terme de passagers internationaux (89 millions en 2020), est à l’arrêt.

Les Emirats arabes unis ont annoncé un plan de relance économique de 35 milliards de dollars qui comprend des injections dans le marché boursier et un soutien à divers secteurs.

Selon Capital Economics, un cabinet de conseil basé à Londres, le coronavirus va « frapper durement les secteurs du tourisme dans toute la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord) ».

Dans plusieurs zones du Moyen-Orient, dont Dubaï, le tourisme représente environ 12,5 % du PIB, indique Capital Economics. « Selon Mastercard, les dépenses des touristes dans l’émirat (de Dubaï) ont été les plus élevées de toutes les villes du monde l’année dernière »

Si les restrictions sur les voyages se poursuivent jusqu’à la fin du deuxième trimestre, « nous estimons que le ralentissement des secteurs du tourisme va faire baisser le PIB d’au moins 2 à 3 % cette année », poursuit Capital Economics.

Cela viendrait après une croissance modeste de l’économie locale (1,9 % en 2019 et une prévision initiale de 2,1 % en 2020), soit les plus faibles taux depuis la crise financière mondiale de 2008.