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Des appels à la fermeture du bureau régional de Twitter aux Émirats arabes unis

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Des Hashtag ont été lancés sur Twitter sous le thème de #تغيير_مكتب_تويتر_بدبي (changement du bureau de Twitter de Dubaï), “#Change_Twitter_Dubai”, ”#StopTwitterMENAOffice” avec lesquels ont intéragi de nombreux internautes arabes qui appellent à fermer le bureau régional de Twitter aux Émirats arabes unis.

Cela intervient après la suppression par Twitter des milliers de comptes, le 20 septembre en cours, qui étaient administrés depuis l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et l’Égypte, et ce dans le but de manipuler l’opinion publique au sujet de la crise du Golfe et celle du Yémen.

Le 19 août 2015, un bureau régional du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord de Twitter a été ouvert à Dubaï.

En novembre passé, l’organisation de défense des droits humains “ Sky Line International “a exprimé sa vive préoccupation face aux informations indiquant que les Émirats arabes unis jouent un rôle important dans l’arrestation et la torture d’opposants .

L’organisation basée à la capitale suédoise Stockholm a demandé à l’entreprise de Twitter d’agir rapidement afin de fermer son bureau régional aux Émirats, et d’ouvrir immédiatement une enquête sur les violations des droits à la protection de la vie privée qui ont provoqué l’arrestation et l’assassinat de nombreux internautes.

Twitter a annoncé avoir supprimé plusieurs milliers de comptes liés à des Etats étrangers et accusés de répandre des fausses informations sur le réseau social.

“En accord avec notre politique concernant la manipulation sur notre plateforme, nous avons suspendu de façon permanente tous ces comptes”, a annoncé Twitter.

Le réseau social a précisé avoir supprimé 267 comptes émiratis et égyptiens, 4 258 comptes émiratis, 259 comptes espagnols liés au Parti Populaire (conservateur), 1 019 comptes équatoriens et six comptes saoudiens, en plus des 200 000 comptes chinois dont le réseau social avait déjà annoncé la suspension en août.

Les 267 comptes émiratis et égyptiens étaient impliqués “dans une opération de désinformation visant notamment le Qatar et d’autres pays comme le Yémen”.

Ces comptes, qui avaient été “créés et gérés” par Dot Dev, une entreprise technologique basée dans ces deux pays, “amplifiaient des messages de soutien au gouvernement saoudien”.

Twitter a également suspendu 4 258 comptes fictifs venus des Emirats arabes unis qui propageaient de fausses informations sur la guerre au Yémen, dans laquelle intervient Ryad depuis 2015 à la tête d’une coalition en soutien au pouvoir, contre les rebelles soutenus par Téhéran.

Six comptes liés aux médias d’Etat saoudiens ont également été désactivés pour “leurs efforts coordonnés visant à amplifier des messages avantageux pour le gouvernement saoudien”.

Selon Twitter, les comptes se présentaient comme “des organes journalistiques indépendants tout en publiant des propos favorables au gouvernement saoudien”.

Le journal américain New York Times a révélé dans son édition du vendredi 31 août 2018 une grave affaire d’espionnage dans laquelle sont impliquée les Emirats Arabes Unies.

Depuis de longs mois, les dirigeants des EAU se sont tournés vers des logiciels espions israéliens du groupe NSO, selon le New York Times pour espionner les responsables de nombreux pays.

Il est à rappeler que la découverte du logiciel espion le plus sophistiqué jamais détecté sur iPhone, Pegasus, a été à l’origine de la découverte de son créateur : la start-up NSO, une société israélienne dont la marque de fabrique semble être la culture du secret.