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Des appels à Twitter d’ouvrir une enquête sur les violations de son bureau aux Émirats arabes unis

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Une organisation de défense des droits a appelé Twitter d’ouvrir une enquête urgente sur la transparence de son bureau régional aux Emirats arabes unis (EAU) ainsi que sur la nature de ses relations avec les autorités du pays.

Skyline International, qui défend la liberté d’opinion sur les médias sociaux, a déclaré dans un communiqué : « Twitter devrait assumer sa responsabilité pour identifier les violations de son siège régional à Dubaï concernant la liberté d’opinion et d’expression contre les opposants aux gouvernements des pays de la région ».

L’organisation a exhorté le réseau social à ouvrir des enquêtes sur la coordination de haut niveau entre les EAU, l’Arabie Saoudite, l’Egypte et Israël concernant la poursuite et la suppression des comptes des militants des droits de l’homme, des journalistes et des opposants à ces gouvernements.

Selon l’Observatoire des droits de l’homme, la société israélienne NSO et les EAU ont étroitement coopéré « en ciblant des dizaines de défenseurs des droits de l’homme, de journalistes et d’autres activistes de la société civile dans différentes parties du monde, en particulier au Moyen-Orient », en notant que le plus important de ces cas est celui du militant émirati Ahmed Mansour.

Le groupe a souligné le cas de Radha Stirling, qui représente les détenus à Dubaï et dont les profils Twitter ont été supprimés samedi sans raison. Il a ensuite demandé que ses comptes soient réactivés car ils mettent en évidence les souffrances des personnes incarcérées aux EAU.

Twitter a déclaré, mercredi, avoir suspendu le compte de l’activiste, Radha Stirling, qui dirige une organisation défendant les détenus à Dubaï, aux Emirats Arabes Unis (EAU), outre le compte de l’organisation connue sous le nom de “Détenu à Dubaï”.

Il n’a pas mentionné les raisons claires et précises de la fermeture des comptes, mais selon les médias émiratis, il y a “plusieurs raisons liées à la sécurité, à la confidentialité et à la crédibilité”, poussant Twitter à prendre cette décision.

Les médias émiratis ont accusé Stirling d’avoir adopté un agenda anti-émirati, critiquant son discours concernant “un monde secret des détenus dans les prisons de Dubaï”, et son apparition dans les médias qataris, tels que “al Jazeera”.

Radha Stirling a dévoilé “les arrestations de ressortissants étrangers à Dubaï”, comme l’hôtesse de l’air britannique arrêtée début juillet à cause d’un trafic de drogue, et la citoyenne américaine, Melissa MacBurnie, après avoir envoyé un e-mail sévère à un homme lui harcelant par l’envoi des photos sexuelles.

Le bureau régional de Twitter au Moyen-Orient qui se trouve à Dubaï est accusé par un certain nombre d’activistes et de défenseurs des droits de l’homme de servir l’agenda politique des EAU et de fermer des dizaines de comptes appartenant à des opposants à cette politique, c’est pourquoi ils ont demandé, via des campagnes, de transporter le département de Twitter à un autre Etat afin d’assurer la liberté d’expression au région.