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L’Année de la Tolérance aux EAU:  De nombreuses violations des droits des détenus

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Les Émirats arabes unis détiennent arbitrairement des dizaines d’activistes des droits de l’homme, de blogueurs et de dissidents dans des prisons où la torture est pratiquée physiquement et psychologiquement sans procès équitable.

Plus de 130 organisations internationales de défense des droits de l’homme ont réclamé la liberté du militant des droits de l’homme Ahmed Mansoor, dans une lettre ouverte adressée au président Khalifa bin Zayed al Nahyan et publiée le 16 octobre 2019.

Ahmed Mansoor a été arrêté chez lui le 20 mars 2017. Il a été condamné à 10 ans de prison et à une amende de 1 000 000 de dirhams émiriens (247 000 euros), ainsi qu’à trois ans de mise à l’épreuve après sa libération. Sa condamnation a été confirmée en appel en décembre 2018.

En mai 2019, Ahmed Mansoor a observé une grève de la faim pendant un mois pour protester contre sa condamnation inique et ses conditions de détention à la prison d’al Sadr.

L’avocat Mohamed al-Mansouri est détenu au secret depuis plus d’un an et les autorités émiriennes empêchent sa famille de lui rendre visite.

Les détenus d’opinion aux EAU souffrent à la fois de mauvais traitements et de négligence médicale.

En mai, Alia Abdel Nour est décédée quatre ans après son arrestation.

Des rapports ont également mis en garde contre la détérioration de la santé des détenues Maryam al-Balushi et Amina al-Abdouli.

Les EAU détiennent des prisonniers politiques dans des centres de “consultation”.

Human Rights Watch a souligné que maintenir les détenus après avoir purgé leur peine de prison constitue une violation flagrante de droit.