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Les Bourses des Emirates arabes unis ont fortement chuté au premier trimestre

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Les Bourses des emirates arabes unis ont atteint leur plus bas niveau depuis plusieurs années au cours du premier trimestre de cette année en raison de la pandémie du Covid-19 et de l’effondrement des prix du pétrole.

Les Bourses émiraties ont fortement chuté au cours des trois premiers mois de l’année, le marché de Dubaï perdant plus d’un tiers de sa valeur.

La majorité des pertes ont été subies au cours du mois de mars qui a vu l’effondrement de l’accord de réduction de la production de pétrole entre l’Opep et d’autres pays comme le Russie et le fort ralentissement de l’activité économique causé par la pandémie de nouveau coronavirus.

Les baisses ont également été provoquées par une guerre des prix entre l’Arabie saoudite et la Russie qui a fait chuter les prix du pétrole à leur niveau le plus bas depuis 18 ans.

Cette chute brutale a conduit l’agence de notation Standard and Poor’s à réduire de moitié ses projections sur les prix moyens du pétrole cette année, pour les ramener à 30 dollars le baril.

Capital Economics, basé à Londres, prévoit une contraction de 1,7% des économies du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, la pire depuis le début des années 1980.

Le marché financier de Dubaï a été le plus touché au premier trimestre, avec une chute de 36%, suivi par celui d’Abou Dhabi, qui a cédé de 26,4 %.

En mars, les deux Bourses des Emirats arabes unis, ont affiché leur plus mauvaise performance mensuelle depuis dix ans, selon la chaîne CNBC Arabiya.

La plus grande firme immobilière des Émirats arabes unis, Emaar Properties, a connu une chute massive de 45% au premier trimestre.

Selon Capital Economics, le coronavirus va frapper durement les secteurs du tourisme dans toute la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord).

Dans plusieurs zones du Moyen-Orient, dont Dubaï, le tourisme représente environ 12,5 % du PIB, indique Capital Economics. Selon Mastercard, les dépenses des touristes dans l’émirat (de Dubaï) ont été les plus élevées de toutes les villes du monde l’année dernière.

Si les restrictions sur les voyages se poursuivent jusqu’à la fin du deuxième trimestre, nous estimons que le ralentissement des secteurs du tourisme va faire baisser le PIB d’au moins 2 à 3 % cette année, poursuit Capital Economics.

Cela viendrait après une croissance modeste de l’économie locale (1,9 % en 2019 et une prévision initiale de 2,1 % en 2020), soit les plus faibles taux depuis la crise financière mondiale de 2008.

Dotée de l’économie la plus diversifiée du Golfe, Dubaï tire 94 % de ses recettes publiques de sources non pétrolières, qui constituent également le gros de son PIB.

La cité-État se présente comme une plaque tournante mondiale pour le tourisme, le commerce et la finance, et possède l’un des plus grands marchés immobiliers de la région.

Elle a accueilli l’année dernière 16,8 millions de visiteurs. Mais avec le nouveau coronavirus, des centaines d’hôtels, de restaurants et de lieux de divertissement, ont été désertés.

Emirates, la plus importante compagnie aérienne du Moyen-Orient, qui a transporté quelque 90 millions de passagers l’année dernière, a pratiquement cessé de voler. L’aéroport de Dubaï, le premier du monde en termes de passagers internationaux (89 millions en 2020), est à l’arrêt.