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Libye: 4 véhicules émiratis détruits dans le sud de la capitale libyenne (forces gouvernementales)

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Les forces du gouvernement libyen d’entente nationale ont annoncé la destruction de 12 véhicules armés, appuyés par 4 véhicules blindés émiratis ajoutant que dix membres des forces de Khalifa Haftar, ont été tués lors de la reprise des combats, lundi au sud de la capitale, Tripoli (ouest).

Le porte-parole des forces du gouvernement d’entente nationale, Mohamed Gnounou, a déclaré que « les forces gouvernementales ont mené une attaque contre les positions d’éléments appartenant aux milices de Khalifa Haftar, qui s’étaient infiltrées au pont de Fouroussiya (sur la route menant à l’aéroport) », indique un bref communiqué publié par le Département de presse de l’opération Volcan de la Colère.

Gnounou a ajouté que « l’ennemi a été repoussé, et que les forces ont réussi à détruire 12 véhicules lui appartenant ».

Les forces du gouvernement d’entente ont annoncé que 3 civils ont été blessés, lors d’une attaque au missile menée par les milices du général à la retraite, Khalifa Haftar, sur Tajoura, à l’est de la capitale, Tripoli.

Les forces du gouvernement d’entente ont ajouté, dans un communiqué publié lundi par le centre d’informations de « l’opération Volcan de la Colère », que les milices de Haftar ont tiré des roquettes « Grad » sur des quartiers résidentiels du quartier Al-Ba’ish de Tajoura, blessant 3 civils.

Et d’expliquer que les trois blessés, dont l’un est dans un état critique, ont été transportés à l’hôpital, et que des dommages matériels ont également été enregistrés.

“Les frappes aériennes ont été la principale cause de pertes civiles, avec 182 morts et 212 blessés, suivies par les combats au sol, les engins explosifs improvisés, les enlèvements et les meurtres”, a déclaré le porte-parole du Haut-Commissariat, Rupert Colville, lors d’un point de presse ce vendredi à Genève.

Au cours de la même période, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a documenté une soixantaine d’attaques liées au conflit contre des établissements et du personnel de santé, ce qui représente une augmentation de près de 70 % par rapport à la même période en 2018. Selon les services de la Haut-Commissaire Michelle Bachelet, ces victimes civiles témoignent de la détérioration de la situation des droits de l’homme en Libye, notamment par l’impact du conflit en cours sur les civils.