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Un général libyen dénonce le rôle des Emirats arabes unis dans la région

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Le général Abdel Hadi Derrah, porte-parole de l’Unité des opérations à Syrte et Joufra dans l’armée libyenne, a indiqué que l’administration émiratie est comme une cellule cancéreuse chez les Arabes.

Dans un reportage sur la chaîne “February” en Libye, le général libyen a indiqué que les EAU qui ont lutté contre le Printemps arabe ont provoqué des problèmes au Yémen et en Syrie.

Selon Derrah, les EAU ont essayé de provoquer des troubles en Tunisie et Algérie et ils ont même essayé de s’infiltrer dans l’Assemblée tunisienne. Les Emirats arabes unis assurent un soutien d’armes et de munitions aux miliciens du chef des forces illégales, Khalifa Haftar, selon le général Derrah.

Il a indiqué qu’Abu Dhabi essaie de militariser la Libye tout comme l’Egypte.

“ Les EAU sont impliqués dans les problèmes qui surviennent dans le monde arabe. Le gouvernement émirati est comme une cellule cancéreuse chez les Arabes”, a-t-il estimé.

Le général Derrah a indiqué qu’en revanche, le peuple émirati est noble et bon.

La Turquie a vivement dénoncé vendredi les actions “malintentionnées” des Emirats arabes unis en Libye, où les deux pays soutiennent des camps opposés, et affirmé que les “ comptes seront faits” entre Ankara et Abou Dhabi.

“ Abou Dhabi est en train de faire certaines choses en Libye et en Syrie. Tout cela est en train d’être consigné. Les comptes seront faits en temps et en heure”, a déclaré le ministre turc de la Défense Hulusi Akar dans un entretien avec la chaîne de télévision qatarie Al Jazeera. “Il faut demander à Abou Dhabi d’où viennent cette hostilité, ces mauvaises intentions, cette jalousie”, a ajouté M. Akar, selon le compte-rendu en turc de cette interview publiée par le ministère de la Défense à Ankara.

Ces déclarations interviennent dans un contexte de tensions croissantes entre les pays impliqués dans le conflit en Libye, qui oppose le Gouvernement d’union nationale (GNA), reconnu par l’ONU et siégeant à Tripoli, et le maréchal Khalifa Haftar, qui règne sur l’est et une partie du sud de ce pays. Le GNA est soutenu militairement par la Turquie, mais M. Haftar est appuyé par l’Egypte voisine, les Emirats arabes unis, l’Arabie saoudite et la Russie.

“Il faut que ces pays cessent de soutenir (Haftar) pour que la stabilité revienne et qu’un cessez-le-feu puisse être négocié. Il faut qu’ils poussent le putschiste Haftar à renoncer à certains de ses objectifs”, a déclaré M. Akar, réaffirmant l’appui turc au GNA.

Les tensions se sont renforcées ces dernières semaines, l’Egypte menaçant d’intervenir militairement si le GNA avance vers la ville stratégique de Syrte, le prochain objectif affiché des forces de Tripoli.

Le conflit en Libye a aggravé les tensions entre Ankara et Abou Dhabi, dont les relations se sont dégradées ces dernières années sur fond de rivalité régionale et en raison du soutien apporté par les Turcs au Qatar dans la querelle qui oppose ce pays à ses voisins du Golfe.

Si la Turquie évite de s’en prendre directement à la puissante Arabie saoudite, elle n’hésite pas à critiquer les Emirats arabes unis. En 2018, la Turquie avait ainsi donné le nom d’un dignitaire ottoman critiqué par Abou Dhabi à la rue où était située l’ambassade des Emirats à Ankara.