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Le GCRL interroge le Parlement européen sur les conditions des prisons émiraties et d’autres pays de la région MENA pendant la crise de Coronavirus

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Le Conseil de Genève pour les droits et les libertés GCRL a déposé une interrogation sur les mesures prises par l’Union européenne concernant les conditions de détention dans les Emirats arabes unis (EAU) et dans d’autres pays du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, à la lumière de la pandémie de Coronavirus.

L’interrogatoire a été soumis par Theodore Ciuhodaru, membre du Parlement européen et du Parti social-démocrate roumain, à M. Josep Borrell, haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, et vice-président de la Commission européenne.

Il a mentionné que, depuis avril dernier, de multiples cas d’apparition du virus COVID 19 ont été signalés dans divers centres de détention des Émirats arabes unis, et dans d’autres pays du Moyen-Orient. Il a ajouté que les prisons de ces pays souffrent généralement de la surpopulation, de conditions d’insalubrité, et du manque d’hygiène adéquate, ce qui signifie l’absence des mesures nécessaires pour prévenir le coronavirus.

Il a également évoqué les plaintes des détenus de ces prisons pour leur refuser l’accès aux soins médicaux nécessaires, ainsi que le manque d’informations fournies à eux ou à leurs familles sur la propagation de la maladie ou sur les mesures de prévention de base.

Le centre a rapporté que certains prisonniers qui ont été testés positifs au Coronavirus ont été transférés vers des lieux inconnus, tandis que d’autres sont toujours dans les centres de détention en raison des conditions carcérales épouvantables, et du manque de soins médicaux adéquats.

Par conséquent, le GCRL a demandé une clarification sur la stratégie de coopération suggérée par l’UE et les pays non-européens sur la nécessité de prendre des mesures appropriées pour assurer la sécurité des détenus pendant le coronavirus aux EAU.

Le centre a averti que l’Union européenne doit clarifier comment elle peut travailler avec les gouvernements locaux pour réduire le nombre de détenus dans les centres de détention surpeuplés, garantir l’accès aux informations et aux soins médicaux et assurer le contact avec leurs familles.

Le Conseil de Genève a déjà demandé aux organisations internationales de défense des droits de l’homme et aux organisations humanitaires de faire pression sur les gouvernements du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord pour éviter des conséquences désastreuses pour les détenus et mettre fin aux violations des droits des prisonniers.
Le Conseil a souligné dans plusieurs déclarations que la plupart des prisonniers ont un système immunitaire affaibli qui les expose à l’infection. Les autorités doivent agir immédiatement pour les sauver et libérer les prisonniers détenus illégalement, en particulier les prisonniers de conscience et les opposants politiques.