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Une ONG qualifie les Émirats arabes unis de “dictature”

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L’organisation Front Line Defenders, basé en Irlande, a qualifié les Émirats arabes unis (EAU) de “dictature”.

Andrew Anderson, directeur exécutif de l’Organisation internationale des droits de l’homme, a déclaré dans une interview télévisée qu’alors que les EAU se présentent comme un État tolérant et respectueux des droits de ses citoyens, des militants des droits humains restent incarcérés dans les prisons.

Anderson a souligné que le Dr. Mohammed Abdullah Al-Roken a été arbitrairement arrêté le 16 juillet 2012 alors qu’il allait signaler la disparition de son fils et de son gendre à la police, puis détenu dans une prison secrète où il a été torturé, maltraité, et maintenu à l’isolement jusqu’à son jugement.

Les autorités des Émirats arabes unis avaient arrêté l’éminent militant des droits de l’homme Ahmed Mansoor qui purge actuellement une peine de 10 ans de prison après avoir été condamné illégalement en mai 2018 pour “atteinte au statut et au prestige des Émirats arabes unis et de leurs symboles, y compris de leurs dirigeants”, en lien avec ses activités pacifiques en faveur des droits humains, notamment de ses posts sur les réseaux sociaux.

« Nous parlons de l’un des gouvernements les plus dictatoriaux du monde », a déclaré Anderson, faisant référence aux États des Émirats arabes unis et à leurs violations massives des droits de l’homme.

« Nous parlons de l’un des régimes les plus dictatoriaux du monde », a déclaré Anderson, faisant référence aux États des Émirats arabes unis et à leurs violations massives des droits de l’homme.

Il a ajouté que la communauté internationale ferme les yeux sur ce qui se passe à l’intérieur des Émirats arabes unis, ainsi que l’implication du pays dans la guerre du Yémen.

Anderson a appelé les Émirats arabes unis et tous les gouvernements du monde à libérer le plus grand nombre de détenus en raison de l’épidémie de Corona.

Le rapport annuel du Département d’État américain a condamné les violations des droits de l’homme par le régime au pouvoir aux EAU, notamment les détentions arbitraires.

Le rapport a révélé que des fonctionnaires du gouvernement émirati ont torturé des prisonniers pendant leur détention.

Le rapport cite d’anciens experts et détenus accusés par les autorités des Émirats arabes unis de battre des prisonniers et de les menacer de mort et de viol.

Le rapport indique que les autorités émiriennes continuent d’arrêter Khalifa Al-Rabiah et Ahmed Al-Mulla après la fin de leur peine de prison.

L’Organisation non gouvernementale Amnesty International a publié ce mardi 18 février 2020 son rapport pour l’année 2019 sur les droits humains dans la Zone Moyen-Orient et Afrique Du Nord (MENA).

Dans le rapport intitulé “ les droits humains au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Rétrospective 2019”, Amnesty accuse les autorités des Emirats arabes unis de violations de droits humains.

L’ONG présente dans plus de 80 pays dans le monde estime dans son rapport que les autorités aux Emirates arabes unis ont restreint de manière arbitraire la liberté d’expression et d’association, en utilisant les dispositions pénales relatives à la diffamation et les lois antiterroristes pour arrêter, poursuivre en justice, condamner et emprisonner des personnes critiques à l’égard du gouvernement.

Amnesty International a déclaré avoir soutenu une action en justice contre le ministère israélien de la Défense pour lui demander d’annuler la licence d’exportation de NSO, une entreprise qui développe des logiciels d’espionnage.

Facebook et WhatsApp ont déposé une plainte contre cette société devant un tribunal fédéral des États-Unis au motif que, travaillant pour Bahreïn, les Émirats arabes unis et d’autres pays, NSO aurait pris pour cible 1 400 appareils de particuliers, utilisés notamment par des journalistes, des militant·e·s des droits humains et des opposant·e·s politiques de nombreux pays, dont Bahreïn et les Émirats arabes unis.

Une enquête de Reuters a révélé que les Émirats arabes unis étaient impliqués dans une initiative dans le cadre de laquelle des agents américains du renseignement auraient aidé les Émirats à maintenir sous surveillance des militant·e·s des droits humains et d’autres personnes dans le monde entier, sans qu’aucun contrôle judiciaire ne soit exercé.

Amnesty a souligné que les travailleurs migrants, qui formaient l’immense majorité de la main-d’œuvre dans le secteur privé, étaient toujours en butte à l’exploitation et aux mauvais traitements.

Les Émirats arabes unis sont restés membres de la coalition internationale dirigée par l’Arabie saoudite engagée dans le conflit armé au Yémen.

Le rapport a ajouté qu’Abu Dhabi avait  soutenu l’ »Armée nationale libyenne » dirigée par Khalifa Haftar, qui a commis de graves violations du droit international en Libye.