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Décès d’un prince émirati à Londres: une enquête ouverte pour trouver les «causes de la mort»

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Khalid bin Sultan bin Mohammed al-Qasimi, fils du souverain de Charjah a retrouvé mort à Londres. Les circonstances de son décès demeurent toujours inconnues.

La police britannique a ouvert une enquête sur la mort de Khalid bin Sultan bin Mohammed al-Qasimi, fils du souverain de Sharjah, dont les circonstances ne sont pas claires.

Le bureau souverain de Charjah a déclaré que Khaled, âgé de 39 ans, était décédé lundi à Londres sans annoncer les causes.

Une autopsie a eu lieu avant le rapatriement du corps et une gamme complète de tests toxicologiques a été entreprise, dont les résultats peuvent prendre deux mois.

Si les autorités britanniques ont évoqué «une mort inexpliquée», des rapports ont affirmé que la mort du prince est survenue lors d’une «orgie sexuelle et liée à la drogue».

Le sultan bin Muhammad Al Qasimi est arrivé au pouvoir en 1972. Il s’agit du deuxième de ses enfants à mourir. Son fils aîné, le cheikh Mohammed Bin Sultan Al Qasimi, est décédé d’une overdose d’héroïne à l’âge de 24 ans en 1999, a rapporté The Independent à l’époque.

L’absence du prince héritier d’Abou Dhabi, le dirigeant des Émirats arabes unis, Mohammed bin Zayed, lors des funérailles du fils du souverain de Sharjah, a soulevé des interrogations dans le pays.

Mohammed bin Zayed n’a pas assisté aux funérailles, à l’instar du souverain de Dubaï et du vice-président Mohammed bin Rashid, bien qu’ils se trouvaient tous deux aux Émirats arabes unis.

Mohammed bin Zayed s’est contenté de poster sur Twitter un message pour rendre hommage à Khalid Al Qasimi.

Des sources aux Émirats arabes unis affirment que Khalid al-Qasimi aurait été liquidé de la même manière que l’épouse de Cheikh Hamdan Al-Nahyan, Fayza al-Breiki et son fils Mohammed à Londres.

Al-Qasimi, soutenu par le dirigeant de Dubaï, Mohammed bin Rashid, a récemment exprimé sa forte opposition à la politique de Mohammed bin Zayed et a souhaité dissocier le pays de la « tyrannie arrogante » du prince héritier d’Abou Dhabi.

Des Emiratis expriment leur refus de la politique de bin Zayed qui a gelé la Constitution et d’autres institutions constitutionnelles nationales.

En conséquence, la situation politique et sociale dans les Émirats arabes unis est devenue de plus en plus fragile, parallèlement à un ralentissement économique qui sévit depuis près de deux ans.

Détails intéressants sur les désaccords secrets

En mai, on note l’absence du l’émir bin Mohammed Al Qasimi, membre du Conseil suprême et souverain de Charjah, à une réunion élargie des dirigeants des sept émirats dans la rare présence du président Khalifa bin Zayed.

Al-Qasimi a manqué la réunion sans justification officielle, malgré la présence des membres du Conseil suprême de l’État, du prince héritier, des vice-souverains et de plusieurs autres cheiks de l’État. Cette absence a suscité beaucoup de polémiques.

Il n’est pas possible de cacher les grandes disparités et les différences nettes entre la politique du dirigeant de Sharjah et ses positions nationales et celle menée par Abou Dhabi après l’absence de son gouverneur pour cause de maladie.

L’absence du souverain de l’émirat d’Abou Dhabi a coïncidé avec le soutien d’Abou Dhabi au coup d’État en Égypte, la contre-révolution et la prétendue guerre contre le terrorisme.

Les Emiratis disent que depuis 2014, le pouvoir exécutif et l’appareil de sécurité sont devenus cruels.

Tout au long de la maladie du président, la politique d’Abou Dhabi a conduit à l’isolement de l’État. Les citoyens arabes et des pays du Golfe considèrent Abou Dhabi comme une menace.

Les Emirats Arabes Unis jouent un rôle important dans l’élaboration du “Deal du siècle” qui vise à liquider la cause palestinienne, et à normaliser les relations avec Israël. Le dirigeant de Charjah s’oppose à cet accord.

Le souverain de Charjah a accordé aux citoyens émiriens de grands droits qui n’excluent personne, y compris les faibles, les pauvres, les veuves, les femmes, les enfants et les marginalisés. Toutefois, Abou Dhabi et les autres émirats n’offraient pas de tels droits ou privilèges.

Parmi les questions importantes qui approfondissent les différences entre Sharjah et Abu Dhabi, figurent la politique d’Abou Dhabi à l’égard de la Turquie et le président turc Erdogan.

Depuis 2014, Abou Dhabi s’est engagé dans une politique très hostile à l’égard du président turc en raison de son refus de reconnaître le coup d’État mené par al-Sissi en Egypt.

Les autorités turques ont annoncé récemment l’arrestation de deux espions travaillant pour Abou Dhabi.