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Emirate Leaks: le rôle intrigant de Mohammed Masharqa dans le sabotage de la révolution soudanaise

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Emarat Lakes a révélé le rôle intrigant du mercenaire émirati, Mohammed Masharqa, qui dirige le Centre pour le progrès politique à Londres dans le sabotage de la révolution soudanaise.

Au cours des dernières semaines, Masharqa a participé à la publication d’articles visant à diviser les forces soudanaises de liberté et de changement et de ternir leur image contre l’armée, soutenue déjà par les EAU.

Il se présente comme un ancien diplomate; rédacteur en chef de plusieurs journaux arabes et chercheur spécialisé dans le Moyen-Orient.

Mais il est en fait un assistant de l’homme politique palestinien Mohammed Dahlan, ancien directeur du redoutable Service palestinien de sécurité préventive, réfugié aux EAU depuis 2011 et désormais très proche conseiller de Mohammed Ben Zayed Al-Nahyan.

Dahlan dirige à l’aide d’un réseau de mercenaires, les complots de Bin Zayed contre les révolutions arabes, y compris au Soudan.

Masharqa vit à Londres et se rend fréquemment à Abou Dhabi dans le cadre de missions douteuses commandées par Dahlan et Abou Dhabi. Il s’est rendu récemment à Addis-Abeba, où des négociations ont eu lieu pour résoudre la crise soudanaise.

Très actif dans les salons de l’hôtel Radisson Addis où séjournaient les délégations soudanaises, il tenait à organiser des réunions avec les principaux acteurs politiques.

« Jibril, le dernier représentant des Frères musulmans des rangs de l’opposition, a été expulsé », a parlé Masharka au téléphone.

Le site web du centre dirigé par Masharqa est dernière la “fabrication” et la publication de l’information de départ de Jebriel Ibrahim et de la délégation qui l’accompagne, ainsi que la rencontre entre plusieurs membres de la délégation de négociation des forces de la liberté et du changement avec des responsables « Qataris » à Addis-Abeba.

En mars, il a tenu à Londres une réunion dans laquelle il a déclaré: « l’importance d’élaborer un programme d’action clair défendant l’État national et ses institutions, ainsi que des réformes progressives de l’armée et des institutions de sécurité soudanaises, afin d’éviter les erreurs des révolutions du printemps arabe. »

« Des États dans la région, ainsi que les Américains, ont informé les forces de l’opposition à Khartoum qu’ils ne voulaient pas renverser le régime de Bashir », a déclaré Masharqa.

Il a également mis en garde contre « la complexité de la scène poltique soudanaise et la crainte de sombrer dans des guerres civiles ou de l’arrivée de courants radicaux au pouvoir ».

Cette position est pleinement conforme aux positions des EAU qui soutiennent le Conseil militaire de transition au Soudan et les représentants du régime Bachir.