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Le rôle des Émirats arabes unis est au coeur de l’enquête

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Le New York Times a révélé que des procureurs fédéraux enquêtaient sur le lien du conseiller du président américain Donald Trump, Tom Barrack, avec les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite lors de la dernière campagne électorale.

Les procureurs fédéraux ont interrogé Barak le mois dernier dans le cadre l’enquête sur d’éventuelles ingérences russes dans la campagne présidentielle de 2016.

Selon le journal, la relation entre Tom Barrack et des représentants des Émirats arabes unis et de l’Arabie saoudite attirent  l’attention des autorités fédérales depuis neuf mois.

Selon le journal, Barrack, fils d’un immigré libanais, a cherché à établir des liens avec des responsables du Golfe, notamment l’investisseur émirien Rashid Al Malik, proche des autorités d’Abou Dhabi, par l’intermédiaire de Paul Manavort, ancien responsable de la campagne Trump.

Selon le New York Times, une société immobilière appartenant à Brack a obtenu un milliard et demi de dollars de l’Arabie saoudite et des Emirats Arabes Unis par le biais d’investissements et de transactions.

L’an dernier, l’équipe du procureur spécial Robert Mueller, chargé de l’enquête sur l’ingérence russe dans la présidentielle de 2016 et sur une possible collusion entre Moscou et l’équipe Trump, a interrogé plusieurs témoins concernant des contributions totalisant des millions de dollars de donateurs ayant des liens avec la Russie, l’Arabie saoudite, et les Émirats arabes unis.

Tom Barrack a joué un rôle important dans la campagne Trump . Il s’est chargé de la collecte de fonds pour la campagne, d’assurer la communications entre Trump et les dirigeants des Emirats Arabes Unis et l’Arabie saoudite.

Récemment, des documents obtenus par ABC News ont montré que le comité d’investiture avait dépensé plus de 1,5 million de dollars à l’hôtel Trump International à Washington avant l’investiture du président.

Le comité d’investiture était présidé par Thomas Barrack, un proche du président.

Selon le New York Times, Barrack est un  ami proche de l’ambassadeur des Émirats arabes unis à Washington, Yosuf al-Otaiba. Le journal a publié une correspondance sur les doutes d’Al-Otaiba sur la politique de Trump.

Les contacts entre Barrack et Otaiba ont débuté en 2009 par une transaction immobilière en Californie, mais la relation s’est épanouie lorsque Trump s’est porté candidat aux élections présidentielles en 2016 et que Barrack a proposé de le présenter à l’ambassadeur.

La correspondance, publiée en juin 2018, révèle que Yosuf al-Otaiba a collaboré avec Barrack pour finaliser un accord en 2009 portant sur la vente de l’hôtel  Rameetaj Raffles à Beverly Hills à une filiale à 50% du Fonds d’investissement Abu Dhabi pour 41 millions de dollars.

Trois ans plus tard, Otaiba a investi 1 million de dollars dans un fonds créé par Barrack pour acheter des maisons après la crise immobilière.

Les dépenses des EAU pour renforcer l’influence  politique aux États-Unis ont augmenté depuis 2011. Abou Dhabi a dépensé presque autant d’argent pour renforcer ses relations avec Washington.