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Un jeune omanais condamné à la prison à perpétuité aux EAU

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Un tribunal émirati a condamné une citoyen omanais à la prison à perpétuité, ont révélé des organisations de défense des droits humains.

Les sources ont indiqué que la Cour d’appel fédérale d’Abou Dabi avait condamné à 25 ans de prison le citoyen omanais Abdullah Al-Shamsi après sa détention pendant de 19 mois.

La mère d’Al-Shamsi a fait appel pour sauver son fils de l’enfer des prisons d’Emirates et pour abolir le verdict injuste contre lui.

La mère de détenu Abdullah Al Shamsi aux Emirats arabes unis a appelé la communauté internationale à intervenir en urgence pour sauver la vie de son fils, menacée par la propagation du Covid-19.

La mère a écrit sur son compte Twitter que son fils souffre de problèmes de santé et qu’il est jeune et a besoin d’un soutien psychologique de sa famille.

Elle a souligné que son fils a été détenu arbitrairement dans les prisons des Emirats pendant 20 mois, qu’elle n’a jamais pu lui rendre visite. Elle a ajouté que son fils est malade  et a déjà reçu une chimiothérapie, ce qui affaiblit son immunité face au risque de Coronavirus.

Al-Shamsi, d’un père omanais et d’une mère émiratie, est détenu arbitrairement et sans inculpation dans les prisons de la sécurité d’État à Abu Dhabi.

Al-Shamsi souffrait d’une tumeur au quatrième stade, l’un de ses reins a été retiré et son traitement a continué pendant longtemps, et après avoir commencé à se rétablir, il a montré des symptômes de troubles mentaux.

La mère avait précédemment publié des rapports médicaux expliquant la nécessité de son fils pour un traitement immédiat. Elle a appelé les responsables du Sultanat d’Oman à intervenir rapidement pour sauver sa vie.

Al Shamsi n’a pas pu rencontrer son avocat, ni recevoir d’assistance consulaire de l’ambassade d’Oman. Malgré plus d’un an de détention, Al Shamsi n’a toujours pas été formellement inculpé et n’a pas encore été renvoyé en jugement. Al Shamsi est toujours détenu à la prison d’Al Wathba.

Le gouvernement des Emirats a déchu de leur nationalité 19 membres de la famille de deux opposants. Au moins 30 parents de six autres ont été empêchés de quitter le pays, a indiqué HRW dans un rapport.

Entre 2013 et 2019, les proches de ces huit opposants ont souffert de restrictions à l’emploi, à l’enseignement supérieur, et n’ont pas pu renouveler leurs documents d’identité, a ajouté HRW.

L’organisation n’a pas identifié les huit opposants en question. Les autorités émiraties n’étaient pas immédiatement disponibles pour répondre aux questions de l’AFP.

“Les autorités émiraties, dans leur détermination à écraser toute opposition, ont permis à leur appareil sécuritaire d’utiliser leur pouvoir quasi-incontrôlé pour sanctionner les familles de militants, détenus ou vivant à l’étranger”, a déclaré Michael Page, directeur adjoint de l’ONG Human Rights Watch pour l’Afrique du nord et le Moyen-Orient.

“Les autorités devraient cesser ces attaques, qui équivalent à une punition collective”, a-t-il ajouté.

Selon HRW, Abou Dhabi a entamé depuis 2011 une “campagne soutenue contre la liberté d’expression et la liberté d’association”.

“Les abus les plus choquants sont la détention arbitraire, les disparitions forcées et la torture “, d’après la même source.

Le détenu le plus connu, le militant des droits humains émirati Ahmed Mansoor, a été condamné à dix ans de prison en 2018 pour avoir selon les autorités critiqué le pouvoir émirati et terni l’image de son pays sur les réseaux sociaux.

Mansoor est le lauréat 2015 du prix Martin Ennals, du nom d’un ancien secrétaire général d’Amnesty.

Riche en pétrole, le pays du Golfe cultive une image d’ouverture, s’enorgueillissant d’avoir un ministère de la Tolérance.

Abou Dhabi a déclaré 2019 “ Année de la Tolérance”.