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La Campagne internationale pour les libertés aux Émirats arabes unis (ICF UAE): Maintenir les détenus en détention malgré l’expiration de leur peine constitue une violation grave

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La Campagne internationale pour les libertés aux Émirats arabes unis (ICF UAE) a condamné le maintien en détention de prisonniers d’opinion malgré l’expiration de leur peine et a estimé qu’il s’agissait d’une violation horrible des droits de l’homme.

Dans un communiqué de presse, l’organisation internationale a révélé que les autorités des EAU détenaient actuellement neuf activistes dans la prison “Al-Razeen” d’Abou Dhabi, malgré l’expiration de leur peine.

L’organisation britannique a appelé les autorités à libérer immédiatement et sans condition les prisonniers politiques, soulignant dans un communiqué de presse que le maintien en détention de militants malgré l’expiration de leur peine constitue une violation des droits de l’homme.

Les neuf détenus sont: Ahmed al Mulla, Abdul Wahid Al Shawa, Faisal Al Shawa, Abdullah Al Hilwa, Sayed Al Buraimi, Khalifa Rabia, Abdullah Ali Al Hajri, Imran Al Harthy, Mahmoud al Husseini. Les autorités ont prolongé leur peine sans en indiquer la durée.

Les neuf détenus ont été détenu au centre de consultation de la prison d’al-Razeen, conformément à la loi antiterroriste du pays. Les autorités émiraties affirment que l’objectif d’un tel centre est d’offrir un accompagnement à ceux considérés comme « une menace contre l’État ».

Or, des groupes de défense des droits humains déclarent que les autorités se servent de mesures antiterroristes et des centres dits « de consultation » comme prétexte pour pouvoir prolonger indéfiniment la peine de prisonniers d’opinion.

ICF EAU a salué la libération des trois détenus et a exigé la libération immédiate et sans condition de tous les défenseurs des droits de l’homme et de tous les militants détenus.

Le Conseil de Genève sur les Droits de l’Homme et la Justice a salué la libération de trois détenus politiques par les autorités des Émirats Arabes Unis, deux ans après l’expiration de leurs peines de prison.

 Le Conseil de Genève a ajouté que la libération d’Osama al-Najjar, d’Othman al-Shehhi et de Badr al-Bahri de la prison d’Al-Razin est une occasion de rappeler les autres détenus dans les prisons d’EAU pour leurs activités en faveur des droits humains et de leurs revendications de libertés et de réformes politiques.

Le Conseil de Genève a confirmé que les Émirats Arabes Unis continuaient à détenir d’autres prisonniers d’opinion, bien qu’ils aient purgé leur peine.

Le Conseil a appelé les autorités émiraties à mettre fin à la détention des prisonniers après avoir purgé leur peine dans des centres dits «de consultation» qui servent comme prétexte pour pouvoir prolonger indéfiniment la peine de prisonniers d’opinion.

 Le Conseil international a également appelé à la libération immédiate et sans condition de tous les défenseurs des droits de l’homme et militants détenus aux Émirats arabes unis comme Nasser Nassir et Ahmed Mansour.

Les Émirats Arabes Unis ont libéré trois détenus politiques, a annoncé jeudi deux groupes de défense des droits de l’homme.

Human Rights Watch a déclaré que les militants Osama al-Najjar, Othman al-Shehhi et Badr al-Bahri ont été emprisonnés après des procès en 2014 et 2016.

Les autorités des Émirats arabes unis (EAU) ont libéré le prisonnier politique Osama al-Najjar après l’avoir détenu pendant plus de cinq ans.

Al-Najjar a été arrêté en mars 2014 après avoir publié des tweets dénonçant la torture subie par son père en prison, et avoir appelé à libération de son père et de celle d’autres prisonniers d’opinion détenus aux Émirats arabes unis.

Le père d’Osama, Hussain Al-Najjar, est l’un des 94 militants ayant été poursuivis collectivement en 2013 pour «atteinte à la sécurité de l’État» après avoir appelé à des réformes politiques aux Émirats. Il purge actuellement une peine de 11 ans de prison.

En novembre 2014, la Chambre fédérale pour la sécurité nationale de la cour suprême, dont les verdicts sont sans`appel, a condamné Osama à une peine de trois ans de réclusion, conformément à la loi émirienne sur la cybersécurité, pour plusieurs motifs, dont l’« incitation à la haine » contre l’État et la « création et la gestion d’un site internet [contenant] des idées et informations satiriques et diffamatoires ».

Il aurait dû être relâché le 17 mars 2017, mais à la demande du procureur général, le tribunal a décrété qu’il représentait une «menace» pour la sécurité nationale, prolongeant ainsi sa peine sans en indiquer la durée.

Deux autres détenus, Badr al-Bahri et Othman al-Shehi, «dont les peines initiales ont expiré respectivement en avril 2017 et en juillet 2018, ont également été libérés», a déclaré la Campagne internationale pour la liberté aux Émirats arabes unis (ICFUAE) dans un communiqué.

 Al-Bahri et al-Shehi ont été arrêtés pour leurs liens avec Al-Islah, un mouvement politique islamiste interdit par les autorités en 2014.

Le Centre international pour la justice et les droits de l’homme a appelé les autorités à libérer tous les détenus politiques.

Le régime émirati a mené des campagnes officielles pour discréditer les trois détenus libérés et des centaines d’autres détenus politiques.

Le 5 août 2019, le procureur général Hamad Saif al-Shamsi a déclaré qu’un certain nombre de «condamnés pour terrorisme et extrémisme seraient libérés».

Le procureur a ajouté que les activistes ont été détenus au centre de consultation de la prison d’al-Razeen, conformément à la loi antiterroriste du pays.

Amnesty International a dénoncé la répression visant la liberté d’expression et la dissidence aux Émirats Arabes Unis.

Les autorités continuent de restreindre de manière arbitraire les droits à la liberté d’expression et d’association, d’arrêter et de poursuivre en justice, aux termes des textes législatifs sur la diffamation et des lois antiterroristes, des opposants et des personnes critiques à l’égard du gouvernement, ainsi que des étrangers.

Les disparitions forcées et les procès inéquitables demeurent des pratiques courantes, tout comme les actes de torture et les mauvais traitements infligés aux détenus.