موقع إخباري يهتم بفضائح و انتهاكات دولة الامارات

Sous pression américaine, les Émirats arabes unis ont suspendu leur soutien au maréchal Khalifa Haftar

102

Depuis plusieurs jours, les Émirats arabes unis multiplient les déclarations affirmant que cette riche monarchie du Golfe est en train de se désengager des pays où elle est militairement impliquée : le Yémen, l’Érythrée et surtout la Libye. La presse américaine publie de multiples déclarations de responsables émiriens qui vont dans le sens de ce désengagement qui résulte, selon plusieurs observateurs, de pressions américaines de l’administration Biden.

Sous pression des États-Unis, les Émirats rebattent leurs cartes en Libye. Ils ont diminué le nombre des vols vers l’est libyen et suspendu leur soutien logistique au maréchal Khalifa Haftar.

Le soutien militaire et financier d’Abou Dhabi aux côtés de l’homme fort de l’Est libyen était indéfectible depuis 2014. Une implication qui a été pointée à plusieurs reprises par les rapports des Nations unies.

Cependant, depuis mai 2020 et la perte de la bataille de Tripoli, un froid s’est installé dans leurs relations. Abou Dhabi a perdu confiance dans les capacités militaires du maréchal.

Selon le quotidien qatarien Alarabi al-Jadid, les deux fils militaires de Khalifa Haftar étaient à Abou Dhabi cette semaine. L’article dit que, sur place, on leur a demandé de licencier 5 000 mercenaires soudanais et tchadiens. Des forces suppléantes de l’Armée nationale libyenne dirigée par Khalifa Haftar et financées par les Émirats.

D’autres informations venant de Benghazi affirment que Khalifa Haftar baisserait aussi les salaires de ses troupes après la réduction des financements émiriens.

“Les fils de Haftar avaient indiqué que les mercenaires africains insistaient à partir avec eux les véhicules et les armes qu’ils avaient gagné lors des combats, soulignant que le problème les préoccupait”, avaient ajouté les sources, qui affirment que “les experts émiratis seraient maintenus dans l’est libyen”.

Elles ont aussi affirmé que “les EAU ne finançaient plus les 2500 mercenaires de Wagner”, précisant que “ces derniers étaient depuis 2 mois, sous les ordres directs de la Défense russe”.

Par ailleurs, d’autre sources libyennes, depuis l’est du pays, ont indiqué que “les troupes de Wagner se déplaçait et transportait leurs équipements, vers al-Kofrah, au sud-est du pays, après des accords turco-russes conclus pour vider la ville de Syrte, et la livrer à la nouvelle autorité libyenne”.

De leur part, des sources de l’ouest ont signalé que “la Turquie encourage les plans mis en place par le chef de la nouvelle autorité exécutive libyenne, Abdelhamid Dbeibah”.

“Ankara encourage l’expulsion des groupes de combattants syriens, si les autres parties se montraient sérieuses pour retirer les combattants qui leurs sont alliés”, avaient-elles noté, en affirmant que “l’accord sécuritaire signé entre la Turquie et le GNA sera toujours applicable, et permettra aux experts turcs d’être présents pour entraîner et accompagner les forces libyennes”.