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Des entreprises émiraties menacées de poursuites judiciaires pour avoir investi dans les colonies israéliennes

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Le Premier ministre palestinien Muhammad Shtayyeh a déclaré que le gouvernement palestinien poursuivrait les pays qui importent des marchandises produites dans les colonies israéliennes implantées sur les territoires palestiniens occupés.

Shtayyeh a déclaré que cette décision constitue une violation du droit international.

Cette mesure “fera du régime un coauteur des crimes de guerre perpétrés à l’endroit du peuple palestinien”.

Israël a entamé les premières opérations d’exportation des marchandises produites dans les colonies israéliennes implantées sur les territoires palestiniens occupés, vers les Émirats arabes unis.

La chaîne israélienne privée 7 a rapporté sur son site Web que les premières cargaisons de l’huile d’olive et du miel ont été chargées de Samarie (Shomron en hébreu) vers l’émirat de Dubaï.

Citant le chef du Conseil des colonies en Cisjordanie occupée, Yossi Dagan, la chaîne a rapporté que ce dernier a supervisé le processus d’exportation, en déclarant: « C’est un jour historique pour la Samarie et l’État d’Israël. »

Jusqu’à 10h00 GMT, il n’y a eu aucun commentaire immédiat de la part des EAU à ce sujet.

Le 10 décembre dernier, le président du Conseil des colonies en Cisjordanie, Yossi Dagan, a signé 4 accords pour exporter des marchandises produites dans les colonies israéliennes implantées sur les territoires palestiniens occupés.

Il est à rappeler que les Émirats arabes unis et Israël avaient conclu un accord de normalisation des relations entre les deux pays, qui a été signé, plus tard le 15 septembre dernier, à Washington.

Cet accord a été fortement condamné par les Palestiniens et considéré comme une  » trahison et un coup de poignard dans le dos du peuple palestinien » par les factions et les dirigeants palestiniens.

Les Emirats arabes unis et Israël avaient conclu, le 13 aout dernier, un accord de normalisation des relations entre les deux pays, qui a été signé, plus tard le 15 septembre dernier, à Washington.

Cet accord a été fortement condamné par les Palestiniens et considéré comme une “ trahison et un coup de poignard dans le dos du peuple palestinien” par les factions et les dirigeants palestiniens.

Plusieurs pays à travers le monde refusent les activités économiques avec les colonies israéliennes, y compris l’Union européenne, qui a ordonné d’étiqueter les marchandises produites sur les territoires palestiniens occupés.

La résolution 2334 du Conseil de sécurité des Nations unies publiée en décembre 2016 a affirmé que “les colonies israéliennes établies dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967, y compris Jérusalem-Est, sont illégales au regard du droit international et constituent un obstacle majeur à la réalisation d’une solution à deux États et d’une paix juste, durable et globale”.

Le texte de la résolution a également appelé “tous les pays à ne pas apporter de l’aide à Israël, exploitée particulièrement dans les activités coloniales”.

La décision du Département d’État des États-Unis le mois dernier de ne plus différencier les marchandises issues des colonies et les autres produits israéliens a été fortement critiquée par le monde arabe et à l’échelle mondiale, notamment, par la Ligue arabe et les Nations unies.