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EAU: Deux frères toujours détenus après avoir purgé leur peine

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Les autorités des Émirats arabes unis (EAU) continuent de détenir deux frères, qui ont été condamnés lors du procès inéquitable de UAE 94, alors qu’ils ont purgé leur peine de sept ans.

Abdulla al-Hajri devait être libéré le 16 juillet 2019, mais il est toujours derrière les barreaux plus d’un an après.

La peine de son frère, Fahad Al-Hajri, a expiré le 20 mars 2020, bien que rien n’indique qu’il ait été libéré.

La plateforme des droits de l’homme HuMedia a dénoncé les violations des droits humains aux emirates arabes unis (EAU). Les autorités émiraties maintiennent de nombreux prisonniers incarcérés malgré la fin de leur peine à la prison.

« Aux EAU, la fin de votre peine ne signifie pas que vous sortirez de prison … c’est ce qui se passe avec les prisonniers d’opinion et les militants, même face à la crise de Covid-19 », a souligné la plateforme.

La « Campagne internationale pour la liberté » (ICF UAE) a appelé le gouvernement émirati à libérer immédiatement et sans condition tous les détenus politiques, en particulier les prisonniers en fin de peine à la prison.

Abdulla al-Hajri, Omran Al-Harethy, Mahmoud Al-Hoseny et Mansour Al-Ahmady devaient tous être libérés le 16 juillet 2019, mais ils restent toujours maintenus derrière les barreaux.

Les prisonniers sont déjà détenus dans des conditions inhumaines marquées par les mauvais traitements, la torture, le refus de soins médicaux, les cellules surpeuplées et les mauvaises conditions d’hygiène qui font des prisons un terrain fertile pour la propagation de COVID-19.

Onze prisonniers d’opinion restent incarcérés dans les prisons aux Emirates arabes unis (EAU) malgré la fin de leur peine de prison, sous prétexte qu’ils représentent une “menace terroriste” conformément à l’article 40 de la loi n ° 7 de 2014 relative aux menaces terroristes.

Human Rights Watch a dénoncé dans un rapport la politique des Émirats arabes unis vis à vis les détenus en fin de peine à la prison.

Voici une liste des détenus ayant purgé leurs peines de prisons mais qui sont toujours détenus arbitrairement:

Fahad Al-Hajri a mis fin à sa peine depuis le 2 mars 2020

Mansour Al-Ahmadi a mis fin à sa peine depuis le 13 octobre 2019

Abdullah Al-Hajri a mis fin à sa peine depuis le 16 juillet 2019

Mahmoud Al Hosani a mis fin à sa peine depuis le 16 juillet 2019

Imran Al-Radwan Al-Harthy a mis fin à sa peine depuis le 16 juillet 2019

Faisal Al-Shehhi a mis fin à sa peine depuis le 22 avril 2017

Saeed Al-Buraimi a mis fin à sa peine depuis le 26 mars 2018

Khalifa Rabiaa a mis fin à son règne depuis le 23 juillet 2018

Abdullah Al-Helou a mis fin à sa peine depuis le 22 avril 2017

Ahmad Al-Mulla a mis fin à sa peine depuis le 1er mai 2017

Abdel Wahed Hassan Badi a mis fin à sa peine depuis le 26 mars 2018

Face à la pandémie du Covid-19, le centre des Emirats pour les droits de l’homme a appelé les autorités émiraties à libérer les détenus en fin de peine à la prison.

Le centre a exprimé sa profonde inquiétude concernant la vie des détenus dans les prisons emiraties et demande leur libération immédiate.

Le centre a appelé les autorités à libérer les détenus âgés de plus de 60 ans, les détenus atteints de maladies chroniques qui sont vulnérables à la maladie. Elles devraient également libérer les prisonniers politiques qui sont derrière les barreaux pour avoir simplement exercé leur droit à la liberté d’expression.

Le CEDH met en garde contre les conséquences « catastrophiques » de la négligence du danger posé par le Coronavirus. Le gouvernement des EAU doit prendre des mesures rapides pour empêcher le désastre dans ses prisons. En vertu du droit international des droits de l’homme, comme l’Ensemble de règles minima pour le traitement des détenus des Nations unies (également connu sous le nom de « Règles Nelson Mandela »), il est obligatoire de travailler sérieusement pour sauver la vie des prisonniers.

Le centre a appelé les autorités à prendre les mesures nécessaires pour sauver la vie des détenus, conformément au droit international des droits de l’homme pour empêcher la propagation du Covid-19 à l’intérieur des centres en améliorant les conditions sanitaires et en fournissant aux détenus les moyens de prévenir les maladies.

Il a exhorté également les autorités à libérer immédiatement et sans condition tous les militants et défenseurs des droits de l’homme détenus et ceux qui sont exposés à un risque accru de contamination par le Covid-19.

Face au Coronavirus, Amnesty International a appelé les autorités aux Émirats arabes unis à libérer immédiatement les prisonniers d’opinion dans les prisons.

Amnesty a souligné que le militant des droits de l’homme, Ahmed Mansoor a observé un jeûne continu, n’intégrant que des liquides pour protester contre ses conditions de détention.

En mauvaise santé et privé des soins médicaux nécessaires dans la prison d’Al Razeen où il était incarcéré, le défenseur des droits humains, économiste et éminent universitaire Dr. Nasser bin Ghaith souffre d’hypertension artérielle.

Amnesty International a déclaré que ces conditions augmentent le risque d’infection par le virus pour Mansoor, Bin Ghaith et d’autres prisonniers d’opinion dans les prisons des Émirats.

L’organisation internationale a également souligné que d’autres prisonniers sont exposés au risque de propagation au Coronavirus, notamment les prisonniers d’opinion, Amina Al Abdouli et Maryam Al Balushi.