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EAU et Bahreïn…Normalisation avec un chef du gouvernement dont l’armée a tué 3532 Palestiniens

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Un centre israélien des droits de l’Homme a révélé que 3 532 Palestiniens ont été tués par les balles de l’armée de l’Occupation sous les gouvernements de Benyamin Netanyahu, avec qui les Émirats arabes unis et Bahreïn ont conclu un accord pour normaliser les relations.

C’est ce qui ressort des données publiées par le Centre israélien d’information pour les droits de l’homme dans les territoires occupés, « B’Tselem », depuis que Netanyahu a dirigé le gouvernement en janvier 2009.

Les données indiquent que 3532 Palestiniens étaient tombés en martyrs par les balles de l’armée israélienne entre le 19 janvier 2009 et le 31 août 2020.

La même source ajoute que 3088 martyrs étaient tombés dans la Bande de Gaza, dont 694 enfants et 324 enfants, tandis que 444 martyrs étaient tombés en Cisjordanie occupée, dont 105 enfants et 18 femmes.

Netanyahu a été élu à la tête du gouvernement israélien à 7 reprises, et pendant cette période. Il a lancé deux guerres dans la Bande de Gaza en 2012 et 2014, une période qui a vu un rapprochement secret émirati-israélien.

Des médias israéliens officiels et privés ont fait état de visites mutuelles qui ont eu lieu à des périodes indéterminées entre Tel-Aviv et Abou Dhabi avant la signature de l’accord de normalisation entre eux, mais les EAU ne les (les visites) ont pas confirmées ni niées.

Mardi, les Émirats arabes unis ont signé l’accord de normalisation avec Israël à la Maison Blanche, sous les auspices du président américain, en plus de Bahreïn, ignorant l’état de colère dans les milieux populaires arabes.

La cérémonie de signature, qui s’est tenue à la Maison Blanche, a montré le ministre des Affaires étrangères des Émirats arabes unis, Abdullah bin Zayed, et son homologue bahreïni, Abdul Latif Al-Zayani, aux côtés de Netanyahu.

Le 13 août dernier, les Émirats arabes unis et Israël sont parvenus à un accord pour normaliser leurs relations, un accord qui a été largement condamné par les Palestiniens, avant que Bahreïn n’annonce une mesure similaire vendredi dernier.

Des forces politiques et des organisations arabes ont affiché leur rejet catégorique de cet accord en adressant des accusations de « trahison » à Abou Dhabi qui a porté un « coup de poignard » dans le dos de la Nation arabe.

AA