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Il y aura 500 entreprises israéliennes aux EAU d’ici à la fin de 2020

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Il y a jusqu’à 250 entreprises israéliennes aux EAU et ce nombre doublera d’ici la fin 2020, a déclaré un fonctionnaire israélien à Emarat Al Youm en début de semaine.

L’adjoint au maire de Jérusalem et président du Conseil des affaires émiratio-israéliennes, Fleur Hassan Nahum, a déclaré au journal émirati que les investisseurs israéliens cherchent à établir des partenariats stratégiques avec leurs homologues émiratis dans plusieurs secteurs économiques.

Elle a souligné que les Israéliens cherchent à investir dans « la technologie de pointe, l’innovation, l’agriculture vitale, les industries modernes, le tourisme et le secteur immobilier ».

Elle a également appelé à ouvrir la voie aux échanges touristiques entre les deux pays.

Le potentiel commercial entre les États du Golfe et Israël est important. Les Émirats et Bahreïn sont notamment intéressés par les technologies israéliennes et particulièrement la biotech, l’agritech ou encore la sécurité.

Les Israéliens, de leur côté, sont intéressés par le pétrole du Golfe. Ils espèrent également voir arriver de nouveaux investisseurs dans leurs startups.

Au total, les échanges entre Israël et les États du Golfe pourraient dépasser les 4 milliards de dollars d’ici quelques années. 500 millions de dollars de contrats pourraient même être signés dans les prochaines semaines.

Une délégation d’hommes d’affaires israéliens est arrivée à Dubaï pour la première visite du genre depuis l’annonce d’un accord de normalisation entre Israël et les Émirats arabes unis en août, selon la banque israélienne qui organise le déplacement.

Emmené par Dov Kotler, PDG de Bank Hapoalim, la principale banque du pays, ce groupe d’une quinzaine de représentants des secteurs de la high-tech, de la fintech et de l’industrie doit après Dubaï se rendre à Abou Dhabi. Ils doivent y rencontrer banquiers et hommes d’affaires, lors de cette visite de deux jours, a indiqué une porte-parole de Bank Hapoalim. Les Émirats n’ont pas communiqué sur cette visite.

“Nous croyons que des contacts directs et discrets avec des dirigeants de banques et des personnalités économiques peuvent permettre de développer des affaires directement”, a indiqué M. Kotler avant d’embarquer à bord de son jet privé avec la délégation.

Celle-ci est à la recherche “de nouveaux leviers de croissance”, sur fond de maux économiques causés par la pandémie du nouveau coronavirus, a-t-il ajouté, estimant que cette visite était “vectrice de grandes attentes”.

Un accord de normalisation des relations entre Israël et les Émirats, parrainé par Washington, a été annoncé le 13 août. Un premier vol commercial a eu lieu entre les deux pays. Le gouvernement israélien a invité une délégation émiratie à venir en Israël, mais aucune date n’a encore été fixée, a indiqué à l’AFP un responsable israélien. L’accord de normalisation doit permettre de développer les échanges commerciaux dans les secteurs de l’agriculture, des technologies et du tourisme.

Les Palestiniens ont accusé Abou Dhabi de trahison et de violation du consensus arabe qui faisait du règlement du conflit israélo-palestinien une condition sine qua non à la normalisation avec l’État hébreu. L’Égypte et la Jordanie ont signé des traités de paix avec Israël, respectivement en 1979 et en 1994.