La compagnie aérienne Emirates demande à certains pilotes de prendre 12 mois de congé sans solde
La compagnie aérienne Emirates a demandé à certains pilotes de prendre un an de congé sans solde afin de réduire les coûts dus à l’impact de la pandémie de coronavirus, rapporte Reuters.
L’industrie aéronautique traverse sa pire crise après que la pandémie ait paralysé la plupart des vols, obligeant les compagnies aériennes du monde entier à licencier des employés.
« Nous pouvons confirmer que nous avons offert à certains de nos pilotes un congé sans solde de 12 mois, avec la possibilité d’un rappel anticipé au travail en fonction de la rapidité de la reprise de la demande et de nos besoins opérationnels », a déclaré une porte-parole d’Emirates mercredi.
La plupart des employés d’Emirates sont des étrangers, ce qui signifie qu’ils ne peuvent pas bénéficier des prestations gouvernementales aux les Émirats arabes uniss.
Emirates continuera à fournir un logement, une couverture médicale et d’autres allocations aux personnes en congé sans solde, a déclaré la porte-parole.
Le président d’Emirates a déclaré que la compagnie aérienne du Moyen-Orient devrait supprimer jusqu’à 9 000 emplois en raison de la pandémie de coronavirus.
C’est la première fois que le plus grand transporteur longue distance au monde révèle le nombre d’emplois qui seront perdus. Avant la crise, Emirates comptait 60 000 employés.
Tim Clark qui a déclaré que la compagnie aérienne avait déjà réduit d’un dixième l’effectif de son personnel, a ajouté : “Nous devrons probablement en abandonner quelques-uns de plus, probablement jusqu’à 15%.” L’industrie mondiale du transport aérien a été gravement touchée par le coronavirus, et l’activité a pratiquement cessé.
Dans une interview à la BBC, Sir Tim a déclaré que Emirates n’était “pas aussi mal lotie que les autres”. Mais sa situation actuelle marque un revirement abrupte dans la fortune de la compagnie aérienne, qui avant la pandémie “se dirigeait vers l’une de nos meilleures années de l’histoire”. Les suppressions d’emplois qui secouent l’industrie aéronautique alimentent d’ailleurs l’inquiétude des employés d’Emirates quant à l’aggravation de la situation.
Au moins 700 des 4 500 pilotes de la compagnie aérienne ont reçu des avis de licenciement cette semaine, ce qui signifie qu’au moins 1 200 ont été informés de la fin de leur emploi depuis le début de la crise du coronavirus. Des milliers de stewards et hôtesses de l’air ont également été informés qu’ils n’étaient plus nécessaires.
