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Le centre international pour la justice et les droits de l’homme appelle les EAU à libérer Mohammed Al-Roken

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Le centre international pour la justice et les droits de l’homme a envoyé une lettre urgente à l’Association internationale des avocats et des organisations internationales pour renouveler son appel à la libération immédiate de l’avocat et du docteur Mohammed Al-Roken détenu aux emirates arabes unis (EAU).

La lettre a déclaré que Mohammed Al-Roken est un éminent avocat et l’ancien président de l’Association des juristes des Émirats arabes unis. Il est connu pour sa défense des victimes des droits de l’homme condamnées par la Cour suprême fédérale pour des affaires de sécurité de l’État.

Al-Roken a été victime d’harcèlement, d’intimidations, de menaces et d’une interdiction de voyager afin d’entraver son travail d’avocat et de défenseur des droits de l’homme aux Émirats arabes unis ; en violation flagrante du droit de l’avocat à l’immunité professionnelle et à la sécurité personnelle conformément aux principes de base sur le rôle des avocats adoptés par le huitième Congrès des Nations unies pour la prévention du crime et le traitement des délinquants à La Havane, le 7 septembre 1990.

Le centre a également mentionné que huit ans se sont écoulés depuis l’arrestation arbitraire du Dr Mohammed Al-Roken, le 17 juillet 2012 et a rappelé les multiples violations perpétrées à son encontre. Il a été jugé dans le cadre de l’affaire connue sous le nom de « UAE 94 », sans aucune garantie de procès équitable. Le tribunal l’a condamné à 10 ans d’emprisonnement. Le Dr Al-Roken est toujours détenu à la prison d’Al Razeen, où il est exposé à des mauvais traitements de la part des autorités.

Dans cette lettre, le centre a demandé à l’Association internationale des avocats, au rapporteur spécial des Nations unies sur l’indépendance des juges, des avocats et des organisations des droits de l’homme de renouveler leur solidarité avec l’avocat Dr. Mohammad Al-Roken et a appelé les autorités des EAU à le libérer immédiatement, à lui accorder le droit à la réparation et à la réhabilitation et à traduire en justice les responsables de ses souffrances.