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Le ministre palestinien des Affaires étrangères exorte la Ligue arabe à rejeter l’accord EAU/Israël

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Les pays membres de la Ligue arabe ne sont pas parvenus à un consensus mercredi 9 septembre sur une résolution concernant l’accord de normalisation entre Israël et les Emirats arabes unis, que les Palestiniens ont appelé à rejeter.

Le ministre palestinien des Affaires étrangères, Riyad Al-Maliki, avait appelé ses homologues arabes à rejeter l’accord: «autrement notre réunion sera considérée comme un blanc-seing ou une couverture, et cela ne sera pas accepté par l’Etat palestinien».

«La réunion a été l’occasion d’un dialogue sérieux et approfondi qui a pris du temps, mais n’a pas mené à un consensus sur un projet de résolution proposé par les Palestiniens», a déclaré Hossam Zaki, secrétaire général adjoint de la Ligue arabe, qui s’exprimait depuis le quartier général de l’organisation panarabe au Caire, à l’issue d’une réunion virtuelle.

Le ministre palestinien des Affaires étrangères, Riyad Al-Maliki, avait appelé ses homologues arabes à rejeter l’accord: «autrement notre réunion sera considérée comme un blanc-seing ou une couverture, et cela ne sera pas accepté par l’Etat palestinien».

Un accord de normalisation des relations entre Israël et les Emirats, parrainé par Washington, a été annoncé le 13 août. Il doit permettre de développer les échanges commerciaux dans les secteurs de l’agriculture, des technologies et du tourisme.

Les Palestiniens ont accusé Abou Dhabi de trahison et de violation du consensus arabe qui faisait du règlement du conflit israélo-palestinien une condition sine qua non à la normalisation avec l’Etat hébreu.

Cet accord fait des Emirats le troisième pays arabe seulement à établir des liens diplomatiques avec l’Etat hébreu, après les traités de paix conclus avec l’Égypte (1979) et la Jordanie (1994).

Par ailleurs, les ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe se sont prononcés contre les «ingérences» de l’Iran et de la Turquie dans les affaires arabes.

«Les résolutions reflètent un grave désarroi arabe en raison des ingérences de la Turquie et de l’Iran dans les affaires arabes en général», a dit Hossam Zaki.

AFP