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Une décision européenne visant à restreindre l’exportation de technologies de censure pour les régimes répressifs

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Des sources informées ont révélé que la décision de l’Union européenne de restreindre l’exportation de technologies de contrôle vers les régimes répressifs inclurait les Émirats arabes unis. Abu Dhabi en a été officiellement informé.

Les sources ont déclaré à Emirates Leaks que les autorités responsables de l’Union européenne ont informé les Émirats de la difficulté de conclure tout accord futur incluant des techniques de contrôle avancées.

Les demandes d’arrêt complet de l’exportation de ces technologies, en particulier celles fabriquées en Europe, sont apparues après le meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi à l’intérieur du consulat de son pays à Istanbul, en Turquie, à l’automne 2018.

Certains partis ont poussé à la coopération entre la gauche (y compris les Verts) et le centre-gauche (le bloc social-démocrate) pour prendre des mesures strictes, surtout après avoir révélé le rôle des technologies européennes dans la suppression des révolutions du printemps arabe.

Après dix ans de contribution des technologies européennes, notamment italiennes, françaises, allemandes et israéliennes, à la répression des manifestations du Printemps arabe, les Européens sont parvenus à un accord, après le vote initial, à la fin du mois dernier, d’une résolution qui posait un dilemme aux Européens, selon ce que les rapports européens ont révélé.

Le nouveau règlement, qui devrait être officiellement adopté par le Conseil européen au cours de l’été et appliqué immédiatement, consistera notamment à empêcher les entreprises privées, qui ont déjà besoin d’autorisations de sécurité pour exporter des technologies sensibles, du moins au Danemark, et le secteur public, d’exporter des technologies à double usage, sauf après avoir procédé à une évaluation.

Entre 2015 et 2016, un an après avoir théoriquement durci la loi, les pays de l’Union européenne ont délivré 317 autorisations d’exportation de technologies de surveillance numérique.

Selon Freedom House, 17 % de ces approbations étaient destinées à des pays désignés comme libres.

Le mois dernier, un indice international a classé les Émirats arabes unis parmi les pays répressifs et non libres.

L’indice a révélé la réalité de la tyrannie du régime des Émirats arabes unis, puisqu’il n’a attribué à l’État que 17 points sur cent, compte tenu de l’absence de droits politiques et de libertés civiles.

Les EAU n’ont obtenu aucun point dans la plupart des classements de l’indice, notamment en ce qui concerne les élections, le pluralisme politique et la liberté d’expression.

Freedom House a souligné qu’environ 90 % de la population des Émirats arabes unis n’a pas de droits politiques ni d’opportunités électorales.

La fondation a documenté le manque de transparence dans le travail du gouvernement des EAU, critiquant l’influence des membres supérieurs des familles dirigeantes pour se protéger, eux et leurs partenaires, de la surveillance publique.