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Accord Emirats-Israël: Le chef du Mossad se rend à Abu Dhabi Sommaire:

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Le chef du Mossad (l’une des trois agences de renseignement d’Israël), Yossi Cohen, a atterri lundi en début de soirée à Abou Dhabi afin de mettre au point les derniers détails de l’accord de normalisation des relations entre les Emirats arabes unis (EAU) et Israël.

M. Cohen devrait rencontrer des responsables émiratis pour coordonner l’ensemble du processus de normalisation et organiser la signature de l’accord entre les dirigeants des deux pays.

Une délégation israélienne plus importante est également attendue à Abou Dhabi cette semaine

Peu avant l’arrivée du chef des renseignements dans la capitale émiratie, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a accordé une toute première interview à la chaîne Sky News Arabia, basée à Abou Dhabi.

Lors de cet entretien historique, M. Netanyahou a estimé que « les EAU ne seraient pas le dernier pays arabe à faire la paix avec Israël », jugeant que « d’autres nations suivraient ses pas ».

« Il y a un tournant dans l’attitude de nombreux pays arabes à l’égard d’Israël, et réciproquement », a-t-il indiqué.

« Les pays arabes considéraient Israël comme leur ennemi, mais les choses en train de changer », a-t-il affirmé.

Les Émirats arabes unis et Israël ont convenu jeudi de normaliser leurs relations, dans le cadre d’un accord historique négocié par les États-Unis et qui, une fois signé, ferait d’Abou Dhabi la troisième capitale arabe seulement à suivre ce chemin depuis la création de l’État hébreu.

Annoncé en premier par le président américain Donald Trump sur Twitter, cet accord verra Israël mettre fin à ses récents projets d’annexion en Cisjordanie occupée, selon les Émirats.

Mais le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu n’a pas confirmé, loin de là: l’annexion de pans de ce territoire palestinien occupé est “reportée” mais Israël n’y a “pas renoncé”, a-t-il précisé.

L’établissement de relations diplomatiques entre Israël et les alliés des États-Unis au Moyen-Orient, y compris les riches monarchies du Golfe, est un objectif clé de la stratégie régionale de M. Trump pour contenir la République islamique d’Iran, ennemi intime de Washington et de l’État hébreu.

Depuis sa fondation en 1948, Israël a de son côté eu des relations tumultueuses avec le monde musulman et arabe, et la signature de cet accord, dénoncé par l’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas, ferait des Émirats le troisième pays arabe seulement à entretenir des liens diplomatiques avec lui, après les traités de paix conclus avec l’Égypte (1979) et la Jordanie (1994).