Le chef du bloc parlementaire d’Ennahdha, Noureddine Bhiri a publié un statut, ce mardi 28 juillet 2020, indiquant que “des pressions, des menaces et de l’argent sale sont utilisés par les Emirats arabes unis pour mobiliser les députés afin de retirer la confiance du président du Parlement, Cheikh Rached Ghannouchi et ses deux vice-présidents”.
Noureddine Bhiri ajoute qu’il s’agit d’une tentative de paralyser l’Etat et d’approfondir le vide gouvernemental par un autre parlementaire, tout en plongeant le pays dans l’anarchie dans le but d’anéantir la transition démocratique et toucher à la souveraineté de la Tunisie.
Jeudi 30 juillet, une séance plénière est prévue à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) tunisienne. Elle est consacrée au vote de la motion de retrait de confiance au Président de l’ARP, Rached Ghannouchi.
Ainsi, dans une déclaration sur Jawhara FM, le député du parti Tahia Tounès (Vive la Tunisie) Walid Jalled a appelé la justice à ouvrir une enquête au sujet de ces déclarations, soulignant qu’elles rentrent dans le cadre d’une tentative d’influencer le vote des élus.
Réuni le 24 juillet courant, le bureau de l’ARP avait décidé de faire passer la motion de retrait de confiance au président du parlement en séance plénière le 30 juillet.
Il convient de rappeler que l’adoption de la motion de retrait de confiance au président du parlement exige une majorité absolue des voix (109 sur un total de 217 députés), conformément aux dispositions du règlement intérieur de l’ARP.