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Bataille de drones émiratis en Libye

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Les forces relevant du gouvernement d’entente nationale libyen ont annoncé que « des drones emiratis » avaient bombardé la ville de Syrte.

Le commandement de l’opération « Volcan de la colère », des forces du gouvernement d’union nationale (GNA), a affirmé que les raids émiratis en soutien aux forces de Khalifa Haftar  ont ciblé le complexe de Syrte de moulins à fourrage, en causant des dégâts matériels ».

Un bref communiqué de l’opération « Volcan de la colère » a indiqué, en ce sens, que ce raid était « une tentative désespérée de Haftar de compenser ses pertes subies » au cours de l’offensive qu’il a lancée contre la capitale libyenne et ses environs.

La Libye est « probablement le plus grand théâtre de guerre de drones au monde », a déclaré cette semaine l’émissaire des Nations unies, Ghassan Salamé.

Cité par les services de presse de l’ONU, M. Salamé a relevé une « utilisation beaucoup plus intense des drones », à 600 reprises par un camp et 300 de l’autre, sans préciser de quels camps il s’agissait.

Les drones sont entrés en jeu en juin, malgré un embargo sur les armes imposé par l’ONU à la Libye depuis la révolte de 2011 qui a renversé le régime de Mouammar Kadhafi.

« Compte tenu de l’utilisation intensive des moyens aériens lors du premier mois de l’offensive (…), la plupart des avions de combat des deux forces aériennes sont immobilisés » pour des besoins de « maintenance », affirme Arnaud Delalande, spécialiste des questions de défense.

Ahmad al-Hasnaoui, un général libyen à la retraite, estime que du côté du camp Haftar, les drones soutiennent les forces terrestres et jouent « un rôle important pour affaiblir les forces et les lignes de ravitaillement » des pro-GNA. Et vice-versa.

Les avions des forces du gouvernement d’union nationale (GNA) reconnu par l’ONU ciblent la base émirati d’Al-Jafra, à 650 kilomètres au sud-est de Tripoli.

Les forces du maréchal Haftar mènent des raids contre la base aérienne de Tripoli et de Misrata, à environ 200 kilomètres à l’est de la capitale.

Dans leurs déclarations officielles, les deux parties affirment que les frappes contre les bases aériennes visent des « drones étrangers ».

Début septembre, M. Salamé, avait lancé un nouvel appel à la communauté internationale pour mettre fin au conflit, craignant « une intensification des soutiens militaires » à l’une ou l’autre partie qui « plongerait l’ensemble de la région dans le chaos ».

avec AFP