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Le Yémen porte plainte contre les EAU à l’ONU 

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Le gouvernement légitime du Yémen s’est plaint auprès de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York des Émirats arabes unis et de ses pratiques criminelles dans le pays.

Le ministre yéménite des Affaires étrangères, Mohammed al-Hadrami, a souligné que le conseil de transition soutenu par les Emirats Arabes Unis s’était rebellé contre le pouvoir et avait bombardé l’armée yéménite.

Al-Hadhrami a déclaré à l’Assemblée générale des Nations Unies que le conseil de transition s’était emparé de vastes pans du territoire yéménite à Aden.

Le ministre yéménite a désigné l’Iran comme le premier sponsor mondial du terrorisme.

Al-Hadhrami a exprimé la reconnaissance de son pays pour le soutien de l’Arabie saoudite, qui dirige la coalition, selon l’agence de presse yéménite « Saba » .

Le Yémen a des preuves sur des liaisons dangereuses entre les EAU, Al-Qaïda et l’État islamique à la suite d’attaques contre les forces gouvernementales dans la province de Shabwa, dans le sud-est du pays, a annoncé un ministre yéménite.

« Nous avons toutes les preuves que les EAU ont des liaisons avec Al-Qaïda et l’Etat islamique au Yémen et utilisent ces terroristes pour cibler les forces de l’armée à Shabwa et Abyan », a déclaré le ministre des Transports yéménite, Saleh al-Jibwani, dans un communiqué.

Les responsables du gouvernement légitime du Yémen ont intensifié leurs efforts contre les EAU qui soutiennent les milices séparatistes au sud de Yémen.

Ces efforts coïncident avec une colère populaire qui prend de plus en plus d’ampleur. Des manifestations quotidiennes condamnant les crimes des EAU et demandant la fin de son rôle dans la coalition arabe ont été organisées.

Deux ministres du gouvernement yéménite et un conseiller présidentiel ont appelé à mettre fin à l’ingérence des Émirats arabes unis dans les affaires internes de Yémen.

Ils ont appelé les personnalités et les « forces nationales » à former un  » front national » pour défendre le pays face aux dangers auxquels il fait face.

Le vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur yéménites, Ahmed al-Maisari, le ministre des Transports, Saleh al-Jibwani, et le vice-président du Parlement, Abdul Aziz Jabbari, ont souligné dans un communiqué que le Yémen traverse des “circonstances très importantes” et est soumis à des “complots” visant son système républicain, son unité, sa sécurité et sa stabilité.

Les trois responsables ont condamné ce qu’ils ont qualifié de “coup d’État” du groupe Ansar Allah (Houthis) à Sanaa, ainsi qu’un “coup d’État régional” à Aden, mené par le Conseil de transition du Sud, soutenu par les Émirats arabes unis.

Les responsables ont exprimé leur soutien à l’Etat pour mettre fin aux interventions étrangères.

Les responsables ont appelé le gouvernement yéménite à poursuivre les EAU devant les tribunaux des États et d’ouvrir une enquête sur les crimes commis contre le peuple yéménite dans les gouvernorats du sud, selon le communiqué.

Les habitants de la ville yéménite d’Aden en organisant une manifestation, ont affiché leur colère contre l’occupation émiratie des territoires yéménites, ont rapporté les sources locales.

Les protestataires ont appelé à mettre fin aux arrestations arbitraires, et exigé le « départ de l’occupation » et la restitution des institutions étatiques.

La manifestation a été marquée par la participation de partisans du « Mouvement du Sud » et de la légitimité.

Au cours de la marche, des drapeaux du sud et des banderoles dénonçant les Émirats arabes unis et leurs milices ont été brandis.

Des experts des Nations unies (ONU) sur le Yémen ont fait état, dans un rapport publié mardi 3 septembre, de la “ multitude de crimes de guerre “ qui auraient été commis par les diverses parties depuis le début du conflit.

Ce groupe d’experts, créé par le Conseil des droits de l’homme des Nations unies en 2017, a identifié, dans la mesure du possible, les “ personnes susceptibles d’être responsables de crimes internationaux et a transmis ces noms “, qui restent confidentiels, à la haut-commissaire aux droits de l’homme, Michelle Bachelet.

Un bon nombre des violations “ peut entraîner la condamnation de personnes pour crimes de guerre si un tribunal indépendant et compétent en est saisi “, ont-ils expliqué dans un communiqué.

Depuis 2014, cette guerre a fait des dizaines de milliers de morts dont de nombreux civils, d’après des organisations non gouvernementales (ONG). Elle a plongé le pays – le plus pauvre de la péninsule Arabique – dans la pire crise humanitaire au monde, selon l’ONU