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L’administration Trump pourrait vendre des armes aux Émirats arabes unis Sommaire:

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Le président américain Donald Trump a confirmé mercredi que les États-Unis examinaient la possibilité de vendre des avions furtifs F-35 aux Émirats arabes unis, a rapporté le Times of Israel.

Le New York Times a également révélé que l’administration Trump avait accéléré ses efforts au cours des dernières semaines pour vendre des avions furtifs F-35 et des drones aux EAU.

Des responsables américains ont cependant nié le fait que cette vente d’armes intervenait dans le cadre de l’accord entre les Emirats arabes unis et Israël, qui vise à normaliser les relations diplomatiques entre les deux pays, annoncé par le président D. Trump la semaine dernière.

Par ailleurs, selon les médias israéliens, de hauts responsables ont examiné au cours des derniers mois la possibilité que les Etats-Unis puissent vendre des F-35 à d’autres pays de la région.

En juin dernier, le chef du Conseil de la sécurité nationale, Meir Ben-Shabbat, a consulté le chef de l’armée de l’air israélienne, Amikam Norkin, sur la position israélienne au sujet de la vente de F-35 au Moyen-Orient, selon la treizième chaîne.

Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a toutefois démenti mardi avoir donné son approbation à la vente de F-35 et de drones par les Etats-Unis aux Emirats arabes unis, dans le cadre de l’accord de paix.

Anwar Gargash, le ministre d’État émirati aux Affaires étrangères, a déclaré que l’accord entre Israël et les Émirats arabes unis pour normaliser les relations diplomatiques faciliterait l’acquisition de chasseurs furtifs F-35 aux États-Unis par Abou Dhabi.

« Les Emirats ont déjà indiqué qu’ils voulaient le F-35 il y a six ans. C’est déjà sur la table. Nous avons des demandes légitimes et nous souhaitons qu’elles soient satisfaites », a-t-il affirmé dans un entretien avec le Conseil de l’Atlantique basé à Washington.

Le ministre israélien de la Défense Benny Gantz a prévenu mardi que la prolifération du F-35 « n’était pas bonne pour Israël », après la publication d’informations affirmant que les États-Unis allaient vendre l’avion de combat furtif aux Émirats arabes unis.

Le quotidien israélien Yedioth Ahronot a rapporté que la Maison Blanche avait accepté de vendre l’avion à Abou Dhabi dans le cadre de l’accord de normalisation entre les Émirats arabes unis et Israël.

Les États-Unis ont longtemps refusé de vendre l’avion furtif aux Émirats, craignant que cela ne remette en question « l’avantage militaire qualitatif » d’Israël au Moyen-Orient, selon le quotidien.

Interrogé sur l’accord de normalisation, le ministre émirati a également affirmé qu’il s’agissait d’une « paix chaleureuse car son pays n’avait mené aucune guerre contre Israël, contrairement à l’Égypte et à la Jordanie ».

Anwar Gargash faisait référence aux « paix froides » qui subsistent entre Jérusalem, Le Caire et Amman depuis les traités conclus en 1979 et 1994 entre ces anciens ennemis.

Le ministre a enfin précisé que l’ambassade émiratie serait située à Tel-Aviv et non à Jérusalem.