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Le tweet émouvant de l’épouse d’un prisonnier d’opinion aux Emirats

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L’épouse du détenu politique aux Émirats arabes unis (EAU), Abdul Salam Darwich, a publié un tweet émouvant à l’occasion de la nouvelle année.

L’épouse de Darwich a écrit sur Twitter: « Pendant que le monde célèbre la nouvelle année, le gouvernement du bonheur, de la paix et de la tolérance a séparé ma famille et a privé mes enfants autistes de bonheur en emprisonnant injustement et arbitrairement leur père. Ce gouvernement n’a pas présenté ses excuses aux victimes des violations de leurs droits humains! »

Le prisonnier d’opinion Abdul Salam Darwich Al-Marzouki a été arrêté en 2012 dans le cadre d’un procès controversé au cours duquel 94 militants politiques ont été accusés de planifier le renversement du gouvernement émirati.

Le procès de 2013, connu sous le nom de « UAE 94 », a abouti à la condamnation de 69 personnes – huit par contumace – qui ont été condamnées à des peines allant jusqu’à 15 ans. Deux ans plus tôt, les 94 personnes auraient signé une pétition demandant au gouvernement émirati d’instituer un ensemble de réformes démocratiques.

Al-Marzouki a été condamné à 10 ans de prison pour sa participation et est détenu à la prison d’al-Razeen à Abu Dhabi depuis mars 2013.

Il a fait l’objet de nombreux abus à l’intérieur de la prison, notamment l’isolement cellulaire, la révocation des médicaments, les coups et la privation de sommeil. En août 2013, Marzouki a participé à une grève de la faim pour protester contre les conditions dans lesquelles il était détenu. La femme de Marzouki, Awatif al-Rayeis, a déclaré que son mari était privé de traitement de physiothérapie pour des problèmes de disques vertébraux ainsi que pour une paralysie des nerfs faciaux.

Amnesty International a appelé le gouvernement des EAU à « mettre fin au harcèlement, à la détention arbitraire, aux disparitions forcées, à la torture et aux autres mauvais traitements, ainsi qu’aux procès inéquitables contre les militants, les défenseurs des droits de l’homme et ceux qui critiquent les autorités ».