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L’économie des EAU subit une contraction économique importante

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Les Emirats arabes unis (EAU) vont probablement subir une contraction économique plus importante cette année que ce qui avait été estimé précédemment. Ceci fait suite à un rapport publié en début de semaine confirmant que l’économie de l’Arabie Saoudite s’est également contractée pendant cinq trimestres consécutifs.

Frappée par les perturbations causées par la pandémie de coronavirus et la baisse des prix du pétrole, le produit intérieur brut des EAU, la deuxième économie du monde arabe, devrait se contracter d’environ 6% en 2020, contre une prévision précédente de 5,2 pour cent, selon un rapport de Bloomberg citant la revue trimestrielle de la banque centrale d’Abu Dhabi d’hier. En 2021, la croissance ne devrait être que de 2,5 %.

Les perspectives sombres seraient légèrement meilleures que les prévisions du Fonds monétaire international (FMI) qui annoncent des prévisions encore plus sombres pour les EAU. L’organisation, qui compte 190 pays membres, s’attend à une baisse de 6,6 % cette année. La dernière fois que l’économie des EAU s’est contractée de plus de cinq pour cent, c’était en 2009, selon le FMI.

« En tant qu’exportateur de pétrole, les EAU risquent de subir les conséquences de la réduction de la demande mondiale de pétrole due à la contraction des activités économiques dans le monde entier, y compris les transports et les voyages internationaux », selon le rapport de la banque centrale, selon Bloomberg. « Le PIB réel du pétrole devrait se contracter en 2020, ce qui correspond à une production moyenne de 2,8 millions de barils par jour pour l’ensemble de l’année ».

Le PIB non pétrolier devrait croître de 3,6 % en 2021. Cette croissance serait alimentée par une augmentation des dépenses fiscales, une reprise du crédit et de l’emploi ainsi qu’une stabilisation du marché immobilier

L’année prochaine, le PIB pétrolier devrait rester stable en raison des réductions de production de l’OPEP+. Cette année, la production de brut a chuté de 4,1 % en glissement annuel au cours du deuxième trimestre et de 17,7 % au cours du trimestre suivant.