Les EAU cherchent à obtenir 2 milliards de dollars de prêts internationaux

Le gouvernement d’Abou Dhabi est en pourparlers avec les banques pour un prêt de 2 milliards de dollars, selon deux sources bien informées des discussions, une mesure qui permettrait à l’émirat riche en pétrole d’exploiter de nouvelles réserves de liquidités à une époque où les prix du pétrole sont bas.

Abou Dhabi, la capitale des Emirats arabes unis, a vendu ses dernières obligations internationales en septembre dernier, levant 10 milliards de dollars à des fins budgétaires et recueillant près de 20 milliards de dollars de demande.

Elle travaille actuellement sur un « prêt auto-arrangé », rassemblant les engagements des banques pour une éventuelle facilité de dette de 2 milliards de dollars qui, si elle est finalisée, serait la première du gouvernement, ont déclaré les deux sources.

Le ministère des finances d’Abou Dhabi a refusé de commenter, a déclaré un porte-parole.

Noté AA par S&P et Fitch et Aa2 par Moody’s, Abou Dhabi a l’une des plus grandes positions souveraines nettes d’actifs étrangers au monde et de faibles niveaux d’endettement, mais son équilibre fiscal dépend presque entièrement des revenus t des taxes sur les hydrocarbures et des dividendes reçus de l’ADNOC, sa compagnie pétrolière nationale.

Des sources ont déclaré à Reuters plus tôt ce mois-ci que l’émirat avait été en pourparlers avec les banques pour d’éventuelles émissions sur les marchés de la dette cette année, dans le cadre de plans visant à engager plus régulièrement des investisseurs mondiaux en titres à revenu fixe.

Les discussions avec les conseillers potentiels en obligations ont été suspendues il y a environ deux semaines, ont déclaré l’une des deux sources.

Une autre source a déclaré qu’il serait logique que l’émirat puise dans différentes réserves de liquidités après sa dernière émission d’obligations de 10 milliards de dollars.