Mardi 19 novembre, le ministère de la défense des Emirats Arabes Unis a annoncé son souhait de se doter de deux GlobalEye supplémentaires.
A l’occasion du Dubaï AirShow, le Ministère de la défense des EAU a annoncé que des négociations étaient actuellement en cours avec Saab afin de contractualiser une commande de deux GlobalEye.
Une annonce faisant échos à celle de 2015, où Dubai avait alors officialisé l’acquisition de deux premiers Global 6000. Dès 2017, un troisième appareil était commandé.
S’en sont suivies plusieurs étapes de développement chez Saab, permettant de réaliser le premier roll out de l’appareil le 23 février 2018. Le premier vol du premier GlobalEye eut lieu quelques jours plus tard, le 14 mars. A peine un an plus tard, le 3 janvier 2019, le second appareil réalisait son premier vol. Enfin, le 30 août dernier c’était finalement au tour du troisième appareil. Désormais, les tests d’aérodynamisme en vol sont terminés et des essais de vérification des systèmes sont en cours. Les programmes de formation ont débuté par ailleurs avec les clients de l’appareil.
Les Émirats arabes unis ont déjà acheté trois avions Global Eye dans les domaines aérien, maritime et terrestre. Deux d’entre eux ont été achetés en 2015 et un en 2017.
Pour sa part, Robert Harward, PDG de Lockheed Martin au Moyen-Orient, a déclaré que les Emirats Arabes Unis possédaient le dernier avion F-16 au monde: le Block 60.
Les EAU sont le seul pays au monde, à part les États-Unis, à disposer du système antimissile Tha.
Le cabinet des Emirats arabes unis, dirigé par Mohammed bin Rashid, a annoncé ce mois-ci un budget fédéral de 2020 s’élevant à 61,354 milliards de dirhams, le plus important depuis la création de l’État. Le budget de cette année était de 60,3 milliards de dirhams.
L’annonce du budget fédéral pour le Nouvel An 2020 a identifié certains domaines de dépenses tels que le développement social, les infrastructures, les ressources économiques et les affaires gouvernementales.
Les Émirats arabes unis et d’autres pays ont violé l’embargo sur les armes imposé depuis 2011 à la Libye, affirme un rapport confidentiel d’experts de l’ONU chargés de son contrôle. Les Émirats arabes unis, un soutien du maréchal Haftar, sont soupçonnés d’avoir utilisé des avions-bombardiers au profit de ses troupes.
Ce pays pourrait être impliqué dans le bombardement d’un centre de détention de migrants dans la banlieue de Tripoli le 2 juillet qui avait fait une cinquantaine de morts. Mais le rapport, s’il parle de l’implication « probable » d’un avion étranger, n’apporte pas de réponse définitive, évoquant de manière générale le recours à des F-16 de fabrication américaine et Mirage 2000-9 de fabrication française, deux types d’appareils en dotation dans l’armée de l’Air des Émirats.
« Les Émirats arabes unis, la Jordanie et la Turquie ont fourni des armes de manière régulière et parfois flagrante, sans vraiment d’efforts pour en dissimuler la provenance », soulignent les experts dans une synthèse de leurs travaux accompagnant leur étude, à laquelle l’AFP a eu accès, jeudi 7 novembre.
Le rapport a aussi identifié la présence de groupes armés tchadiens et soudanais en soutien aux forces affiliées à l’ANL (armée de Haftar). Un millier de soldats soudanais appartenant aux forces de soutien rapide ont été envoyés en juillet dans l’est de la Libye pour protéger Benghazi et permettre aux forces Hifter d’attaquer Tripoli.
Depuis le 4 avril, le maréchal Khalifa Haftar, qui tient l’est de la Libye, a lancé une offensive pour prendre le contrôle de Tripoli. Cela fait six mois maintenant que les combats meurtriers entre les forces loyales au GNA, exécutif dirigé par Fayez al-Sarraj, et celles du maréchal Haftar font rage au sud de la capitale Tripoli.
Selon des diplomates, le rapport s’interroge sur plusieurs interférences étrangères et évoque, outre les pays déjà cités, l’Égypte, la France, l’Arabie saoudite ou le Qatar.
Selon un autre diplomate s’exprimant aussi sous anonymat, le rapport n’évoque pas la présence de mercenaires russes en Libye. Plusieurs centaines d’entre eux auraient été déployés sur le territoire libyen ces derniers mois en soutien aux troupes du maréchal Haftar, selon des médias américains. Moscou a démenti jeudi ces informations des quotidiens New York Times et Washington Post.
Le rapport souligne par ailleurs que le trafic de migrants, « même réduit considérablement », « continue de financer des réseaux contribuant à l’instabilité ». Il dénonce aussi « quatre tentatives » par la National Oil Corporation dans l’est du pays « d’exporter illégalement du pétrole brut ». « Des produits raffinés continuent d’être détournés par voie maritime et terrestre, mais à un niveau inférieur à celui des années précédentes », selon les experts.
Le 26 juillet 2019, des avions appartenant au Gouvernement d’union nationale ont lancé des raids intensifs sur la base aérienne d’Al-Jafra, dans le centre de la Libye. Le gouvernement d’union nationale a déclaré dans un communiqué que ses raids visaient des drones « Wing Long » des EAU, ainsi que des avions utilisés pour transporter des mercenaires en Libye, selon le communiqué.
Le gouvernement a également déposé une plainte contre les EAU devant le Conseil de sécurité des Nations unies, l’accusant d ‘ »hostilité ».