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Les groupes de défense des droits appellent le Royaume-Uni à mettre fin aux ventes d’armes aux Émirats arabes unis

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Deux groupes de défense des droits de l’homme ont demandé à la Grande-Bretagne de suspendre ses ventes d’armes à l’Arabie Saoudite et aux Émirats arabes unis, face au risque de complicité dans de graves violations.

Un rapport conjoint publié lundi par Sam for Rights and Liberties (une organisation non gouvernementale yéménite basée à Genève) et le FSPD (une organisation non gouvernementale britannique) a déclaré : « Le Royaume-Uni devrait écouter les appels des organisations internationales (telles que Amnesty International et Human Rights Watch) pour qu’elles cessent de vendre des armes à l’Arabie Saoudite et aux EAU ».

La déclaration souligne que « les achats saoudiens représentent 41 % du total des exportations d’armes britanniques entre 2010 et 2019, alors que le Royaume-Uni assure 19 % des importations d’armes de l’Arabie saoudite ».

« Sur la base des données fournies par les militants de l’interdiction des armes, la valeur totale des licences d’exportation britanniques de produits militaires vers l’Arabie saoudite depuis le début des bombardements au Yémen s’élève à 5,4 milliards de livres (7,20 milliards de dollars), mais la valeur réelle des exportations d’armes n’est pas inférieure à 16 milliards de livres (21,34 milliards de dollars) », explique la déclaration.

Selon le rapport, les exportations d’armes des entreprises britanniques comprennent : « des avions, des hélicoptères, des drones, du matériel et des produits liés à la défense, d’une valeur de 3 milliards de livres, en plus de 2,5 milliards de livres de bombes, de missiles et de grenades ».

Le Yémen est en proie, depuis six ans, a une guerre violente entre les forces gouvernementales et la milice houthie.

La guerre civile a fait près de 112 mille morts dont 12 mille civils. 80% de la population Yéménite, qui compte 30 millions d’habitants, sont tributaires des aides pour survivre, dans ce que les Nations Unies considèrent comme la pire crise humanitaire au monde.