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Officiel:  Les Emirats arabes unis suspendent la délivrance de visas à 13 pays

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Les Émirats arabes unis reconnaissent pour la première fois que des restrictions sur les visas ont été imposées aux ressortissants de treize pays, expliquant qu’il s’agit d’une mesure temporaire imposée par la pandémie de Covid-19.

Selon l’agence de presse émiratie (WAM), Cheikh Abdallah ben Zayed Al Nahyan a souligné la “ nature temporaire des récentes restrictions imposées à la délivrance de visas en raison de l’épidémie de Covid-19”. Le ministre émirati parlait du Pakistan. Pour les autres pays, il n’a rien dit.

Le 25 novembre, des médias internationaux, dont l’agence Reuters, avaient fait état de la suspension de l’octroi de visas d’entrée aux Émirats pour les ressortissants de 13 pays : la Syrie, l’Algérie, l’Afghanistan, le Liban, le Pakistan, l’Irak, la Libye, le Yémen, l’Iran, la Turquie, le Kenya, la Tunisie et la Somalie.

Cependant, le ministère des Affaires étrangères d’Abou Dhabi, capitale des Emirats, a annoncé « l’activation des visas d’entrée touristiques par l’intermédiaire des compagnies aériennes et des agences de voyage et de tourisme pour les détenteurs de passeports israéliens », a rapporté l’agence de presse WAM.

Cette mesure temporaire a été prise en attendant « la fin des procédures […] visant à ratifier l’accord d’exemption mutuelle des visas entre les deux pays », selon cette même source.

Les Emirats arabes unis ont signé en septembre un accord négocié par les Etats-Unis pour officialiser leurs relations avec l’Etat hébreu.

Les deux pays ont annoncé le 20 octobre à l’occasion d’une visite d’une délégation officielle émiratie en territoire israélien leur décision d’exempter leurs ressortissants de visas, une mesure inédite entre un pays arabe et l’Etat hébreu.

Avec des économies durement touchées par les conséquences de la pandémie de Covid-19, Israël et les Emirats espèrent recueillir rapidement les dividendes de leurs nouvelles relations, qui ont rompu un « consensus arabe » conditionnant toute normalisation avec Israël à un règlement du conflit israélo-palestinien.