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Un responsable yémenite: «40 Yéménites engagés par les Émirats arabes unis, pour combattre comme mercenaires en Libye»

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Un dirigeant yéménite et membre au Conseil militaire de la résistance au pays a déclaré que les Émirats arabes unis (EAU) avaient engagé 40 yéménites, pour combattre comme mercenaires en Libye, aux côtés de la compagnie russe Wagner et contre les forces du Gouvernement d’union nationale (GNA).

Adel al-Hasani, dirigeant au sein d’un groupe armé allié au gouvernement yéménite, a affirmé à travers ses comptes sur les réseaux sociaux que «les EAU avaient engagé 40 yéménites, pour les envoyer combattre comme mercenaires en Libye, aux côtés des mercenaires de la compagnie russe, Wagner».

Il a publié une photo, indiquant «qu’elle avait été prise en cachette, depuis l’île de Assab, d’où le groupe de jeunes yéménites fut envoyé vers la Libye, sous la supervision du chef émirati en charge à al-Makha».

«Ils ont été transférés à Syrte, en Libye, et les EAU leur versent un salaire de 5 mille riyals saoudiens (soit 1300 dollars) par mois», avait-il ajouté.

Il expliqua également que «les jeunes yéménites engagés étaient originaires des régions du sud», signalant que «la majorité d’entre eux venaient des gouvernorats de Lahadj et de Dalee».

Adel al-Hasani a également publié la photo du chef du groupe, Majdi Ahmed Qassim al-Qazali, surnommé Abou Harb, ainsi que celle de nombreux jeunes recrutés, en affichant leurs noms et leur région d’origine.

«Les EAU exploitent leurs partisans comme des agents et les poussent à combattre l’extérieur du pays, violant la loi internationale», avait-il noté.

Pour les observateurs, «ses révélations rappellent le rapport publié le 24 décembre dernier, où le journal britannique, The Guardian, avait signalé qu’Abu Dhabi était impliqué dans le financement des mercenaires envoyés pour combattre en Libye aux côtés des milices du général à la retraite, Khalifa Haftar», soulignant que «cette question devra être suivie de prêt».

Toutefois, aucun commentaire n’a été publié par les autorités émiraties, qui ont pris pour habitude de garder le silence face à de telles affaires.

Courrier arabe